Concours d'entrée à l'ENA : Satisfecit général dans l'organisation

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Le travail titanesque abattu, les 22 et 23 mai derniers, par les organisateurs du concours d’entrée à l’ENA, notamment le Directeur général, Fousseyni Samaké, est à saluer.

 

Les épreuves ayant enregistré la participation de milliers de candidats, répartis entre les différents centres de la capitale, se sont effectuées dans la plus grande transparence. Concernant le problème d’identification des candidats, nous avons appris auprès des organisateurs du concours qu’il n’y avait pas eu de problème à proprement parler. Parmi les 5 centres du concours, seuls deux voulaient refuser l’accès aux candidats non munis de passeports et de permis de conduire. Informé de la situation, le DG a demandé que les deux centres admettent les candidats munis de ces pièces afin de respecter l’égalité entre les candidats.

Egalement, les fiches d’inscription contiennent les photos des postulants, ce qui facilite le contrôle. Il a été raporté aussi sur les ondes nationales de l’ORTM, qu’un candidat non pourvu de sa carte d’identité, pouvait exhiber en lieu et place son passeport ou autre pièce d’indentité. Le non-voyant n’ayant pas pu concourir, selon les rumeurs, relève d’un malentendu. En fait, les non-voyants étaient au nombre de trois, dans des centres différents. Seulement, voilà: l’un d’entre eux n’était pas accompagné. C’est pourquoi, M. Samaké et ses assistants ont vite fait venir, aux frais de l’ENA, un traducteur en braille. C’est ainsi que le candidat concerné a pu terminer correctement les épreuves du concours.

A propos de la copie "parachutée" dans la salle, à en croire certains, il nous est revenu, en réalité, qu’il s’agissait de celle d’un candidat qui concourait avec une jambe cassée et qu’on avait installé dans une salle en bas (au lieu du 3ème étage). M. Samaké, lui-même, se tenait loin des centres de concours et le déroulement des épreuves était supervisé par un jury de 11 membres.

Au finish, le seul rôle de M. Samaké se limitait à l’intendance et à l’acheminement des épreuves vers les centres de correction. Il était le grand coordinateur du concours.

Freddy Matar Sylla

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