Placée sous la tutelle du Premier ministre, l’ENA a une histoire et une réputation avant d’être transformée en nouvelle ENA. Pour rappel, elle a fêté ses 50 ans en 2008 et a formé beaucoup de cadres de l’administration malienne.
L’Ecole Nationale d’Administration a été créé en 1958, à l’époque dénommée Ecole d’Administration du Soudan, elle prendra le nom d’Ecole Nationale d’Administration avec deux cycles de formation : un cycle A et un cycle B.
Entre 1969 et 1970, à la suite de la création de l’Ecole Centrale pour l’Industrie, le Commerce et l’Administration(ECICA), l’ENA sera déchargée de la formation des cadres moyens (cycle B).
En 1972, elle sera érigée en établissement public d’enseignement supérieur placée sous l’autorité du ministre chargé de l’éducation nationale.
Cependant, en 1998 avec la mise en place de l’université de Bamako, les activités et les moyens de l’ENA seront transférées à la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques(FSJE). Et dès lors, l’ENA avait cessé de fonctionner pendant plus d’une décennie.
Et c’est vue sa nécessité et son apport dans la formation des cadres dont l’administration malienne a besoin qu’elle sera rouverte, mais sous forme de nouvelle ENA en 2006.
Mais, c’est en 2009 qu’elle va démarrer ses activités. Avec comme missions essentielles d’assurer la formation initiale telle que l’apprentissage du métier avant l’entrée dans la vie active pour les fonctionnaires de la catégorie A des administrations de l’Etat et des collectivités territoriales.
Notamment, des fonctionnaires qui ont vocation à servir dans l’administration générale, l’administration du travail, la diplomatie. Car désormais le recrutement de ces fonctionnaires se ferra par la voie de l’ENA.
L’ENA assure aussi la formation continue, destinée à ceux qui sont déjà dans la vie active. Il s’agit des cadres A et B des administrations de l’Etat et des collectivités territoriales.
En plus elle assure les études et les recherches dans les domaines des sciences administratives, du management public, des finances et des disciplines connexes.
Et son accès pour la formation initiale a lieu par voie de concours direct pour les titulaires d’un diplôme du niveau de la maitrise. Et par concours professionnel pour les fonctionnaires appartenant à un corps de la catégorie B2.
Si la création de cette école a suscité beaucoup d’espoir chez les milliers de jeunes diplômés qui peuplent les rues de Bamako, cet espoir a vite faite place au désespoir. Cela à accusé du nombre très limité de places à pourvoir.
A la première promotion, le nombre de places offertes étaient de 100, soit 20 pour les administrateurs civils, 10 pour les Conseillers aux affaires étrangères, 5, pour les inspecteurs des services économiques, 20 pour les inspecteurs de douanes. S’y ajoutent 15 pour les planificateurs, 12 pour les inspecteurs de finances, 5pour les inspecteurs des impôts, 5 pour les inspecteurs du trésor et 8 pour les administrateurs du travail et de sécurité sociale.
Et pour la troisième promotion dont les dossiers de candidatures sont en cours de dépôt, il est prévu 100 places dont 85 par concours direct et 15 par concours professionnel.
En effet, pour le concours direct, 15 places sont prévues pour les administrateurs civils, 13 pour les conseillers aux affaires étrangères, 12 pour les inspecteurs des services économiques, 13 pour les inspecteurs de finances, 8 pour les inspecteurs des impôts, 4 pour les inspecteurs du trésor et 13 pour les planificateurs.
Concernant le concours professionnel, les places à pourvoir se décomposent comme suivent : 3 pour les administrateurs civils, 2 pour les conseillers aux affaires étrangères, 3 pour les inspecteurs de services économiques, 2 pour les inspecteurs des finances, 2 pour les inspecteurs des impôts, 1 pour les inspecteurs du trésor et 1 pour les planificateurs.
Un nombre très décrié par de nombreux jeunes diplômés sans emploi qui estiment que ce nombre devrait être revu à la hausse pour permettre au maximum de sortir du « ghetto ».
Cependant, bien que critiquée, et malgré le peu de places qui sont ouvertes pour le concours, les jeunes diplômés se bousculent à la Direction de la nouvelle ENA pour déposer leurs dossiers de candidatures. Car plusieurs centaines de dossiers auraient déjà été déposés. Et ce nombre pourrait doubler d’ici le délai prévu pour cela.
Georges Diarra
En tout cas ceux qui passent, qu’ils le soient par mérite.Le nombre est, certes minime, mais l’essentiel est d’organiser des examens correctes et serieux. Il faut que la direction soit très vigilente sur les cas de fraudes. Bonne chance aux candidats.
Il faut être juste en reconnaissant le sérieux de la Direction qui est gérée de main de maitre par Fousseyni Samaké, un cadre très sérieux et compétent, intègre.Faut pas diffamer les gens que vous ne connaissez pas. On met au défi quiconque prouvera que la direction est corrompue
Un tres Bon article qui m’a eclaire
J’aime surtout le Titre
Ca donne en effet un apercu de ce qui se passe.
Il faut reconnaitre que la chance est très très minime.Des milliers de candidatures pour seulement 100 place.Bonne Chance a tous…
Bonne chance a tous meme si on sait que tout peut pas etre selectionné
BONNE CHANCE A TOUS LES CANDIDATS.
CHAUVIN QUI EMMERDE LE GENERAL DE CORPS D’ARMEE SANOGHO ? ? ? ? ?
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Comments are closed.