A l’occasion de la tenue le 19 août prochain du concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako (ENSUP), ce sont des milliers de maîtrisards qui se bousculent depuis quelques jours aux portillons de cette grande école. Ce qui est normale.
Mais, le HIC est que, chaque candidat doit au moment de déposer son dossier remettre aux organisateurs la somme de 5.000 Fcfa. Et sans reçu ! Où iront-elles ces faramineuses sommes d’argent ?
Décidément, le vol et le détournement ont de beaux jours devant eux dans le secteur de l’Education au Mali.
En effet, depuis quelques années, l’ENSUP reçoit après un concours qu’elle organise des maîtrisards désirant prolonger leurs études pour deux ans dans les filières suivantes : Mathématiques, physique, chimie, histoire, géographie, philo-psycho-pedagogie, anglais, lettres, Arabe, Russe, Allemand et Biologie.
Encore que les candidats ayant réussi au concours et après 2 ans passés avec succès à l’ENSUP se retrouvent avec un bizarre diplôme dénomme : Diplôme de l’ENSUP, qui n’a d’ailleurs aucune équivalence.
Qu’à cela ne tienne, ils sont de plus en plus nombreux, ces maitrisards qui, chaque année tentent leur chance afin d’accéder à cette école. Tout cela n’est pas mal en soi et ne permet aucune critique alarmante.
Seulement, au moment où nos hautes autorités prônent la transparence dans la gestion des concours et examens dans notre pays, il est inadmissible que les organisateurs desdits concours et examens se fassent les poches en exigeant des candidats le paiement injustifié (puisque sans reçu) de la somme de 5.000 Fcfa.
Où mettent-ils cet argent ?
Combien de millions de nos francs ont-ils déjà perçus, les organisateurs de ce fameux concours du 19 août prochain ?
Des explications s’imposent !
Mohamed Abdellahi Elkhalil
