Concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur : Un traitement vigoureux prescrit a un grand malade

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TRAITEMENTLes travaux des concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur dans notre pays ont pris fin mercredi en fin de journée au Centre international des conférences de Bamako sous la présidence de Moussa Mara, le tout nouveau Premier ministre. On y notait la présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moustapha Dicko, et de représentants d’institutions internationales accréditées dans notre pays. C’était également en présence du représentant résident de la Commission de l’UEMOA dans notre pays, Yarssene Akoko, et du président du Comité de pilotage des concertations nationales, le Pr Abdel Kader Koumaré.

Durant trois jours, plus de 200 participants venus de Bamako, de l’intérieur et des pays voisins ont écouté des communications qui ont porté notamment sur les opportunités offertes par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) ; le financement et la dynamisation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Burkina Faso ; l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire ou encore l’Agence d’assurance qualité au Sénégal. Le problème de l’enseignement supérieur dans notre pays a été diagnostiqué à la lumière de ces expériences et des propositions de solutions faites.

Aux termes des travaux, les cinq groupes thématiques qui ont travaillé sur la gouvernance, l’offre de formation, la recherche, la politique socioculturelle et enfin les infrastructures et équipements, ont formulé des recommandations pertinentes. Ils ont préconisé, entre autres, que l’enseignement supérieur soit une priorité dans notre pays ; que soit mis en place un système fiable pour la collecte, le traitement et la diffusion de données statistiques pour les besoins de planification et qu’un plaidoyer soit fait en faveur de cet ordre d’enseignement.

Les participants aux assises nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur ont également souhaité la création d’un fonds spécial extrabudgétaire pour l’enseignement supérieur et celle d’une autorité autonome qui sera chargée d’assurer la qualité dans l’enseignement supérieur.

Autres recommandations : les participants ont souhaité l’installation d’une structure permanente de veille pour l’élaboration du plan de suivi opérationnel des recommandations des présentes concertations, et l’adoption des textes de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ils ont aussi demandé que soit signé un pacte de stabilisation sociale pour l’apaisement de l’espace universitaire. Outre ces recommandations globales, des recommandations spécifiques ont été faites pour chacune des thématiques.

Le Premier ministre Moussa Mara a salué des assises qui permettront de résoudre les maux de notre enseignement supérieur. « Aucun sacrifice ne sera de trop pour soigner l’enseignement supérieur », a indiqué le chef du gouvernement qui a confirmé que la mise en oeuvre des recommandations sera prioritairement examinée par l’exécutif. Moussa Mara a promis également que le gouvernement allait accorder une attention particulière à la formation des cadres et au chômage des jeunes. La promotion de l’enseignement supérieur permet d’améliorer le développement et de créer la valeur ajoutée, a souligné le chef du gouvernement en souhaitant une synergie d’actions entre les niveaux d’enseignement, afin que l’école malienne retrouve ses lettres de noblesse. « L’éducation est un domaine qui ne laisse personne indifférent », a assuré le Premier ministre qui a exhorté l’ensemble des acteurs à s’impliquer dans le redressement de l’école.

Be COULIBALY

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2 COMMENTAIRES

  1. Messieurs les très grands professeurs. vos avez oublié de faire appel aux enseignants du supérieur privé et aux étudiants du supérieur privé.
    pourtant vous aviez promis de les associer à vos travaux quand ils vous ont dit que votre questionnaire ne concernait que le public.
    ils vous ont aussi dit que vos n’avez que du mépris pour le privé, ce que vous avez niez. mais aujourd’hui quel est l’enseignant du privé que vous avez convié à vos assises ?? notons qu’il y a 134 écoles supérieures privées au Mali, 637 écoles techniques et professionnelles avec les lycées privés, environ 1.300 écoles primaires et fondamentales privés. est ce à dire que ceux ne font pas pour vous partie intégrante de l’école malienne ???
    Attention Attention vos résolutions n’ont qu’un seul pied si jamais vous faites fi du privé.
    puisse DIEU le Tout Puissant aider et sauver notre pays et son école car on n’est pas encore sorti. Amen

  2. Du n’importe quoi,

    Qu’est ce que y a été dit là bas qui n’avait jamais encore été dit sur notre école ?

    Encore du temps et de l’argent foutu à la fenêtre…toute une agitation pour le “perdième” journalier…

    Concertations nationales sur l’avenir d’un empoisonné oui…

    C’est l’enseignement du français qui est le poison de l’ensemble de notre système éducatif…

    On veut battre le record de ce qui n’a jamais été fait dans l’histoire de l’humanité : se développer avec une langue étrangère…

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