Sur initiative du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Bamako-coura, le personnel enseignant et les Comités de Gestion Scolaire (CGS) du Groupe scolaire de Dravéla ” D” et ”E” ont organisé le mercredi 06 avril 2016 dans l’enceinte dudit établissement une réunion de concertation et d’information sur l’insécurité à l’école, aux abords de l’école et en dehors de l’école.
Cette réunion a regroupé autour de M. Amadou Touré, outre le doyen M. Mamadou Diarra, président de la Fédération Nationale de l’Association des Parents d’Elèves et d’Etudiants du Mali (FENAPEEM), le personnel enseignant de l’établissement, les représentants du CAP de Bamako-coura, du Commissariat de police du 1er Arrondissement, de la Mairie du Centre secondaire d’Etat civil de Dravéla, de l’ASACODRAB (Association de Santé Communautaire de Dravéla- Dravéla Bolibana), des autorités coutumières et des notabilités du quartier de Dravéla.
Les différentes interventions ont permis de diagnostiquer l’insécurité de plus en plus grandissante dans le système éducatif malien. Ces insécurités tournent autour des aliments, les jeux violents, la sécurité des enseignants, la présence des compas vétustes, des armes, etc. A ceux-ci, il faut ajouter la saleté des toilettes, la pléthore dans les salles, le vol à répétition dans les salles de classe et la menace de certains parents d’élèves envers les enseignants.
Et pourtant, la bonne application du règlement intérieur de l’école permettront de mettre fin à beaucoup d’insécurités. D’où l’appel de M. Amadou Touré afin que les enseignants mettent en application ledit règlement.
En unanimité, toutes les personnes ont reconnu que l’insécurité à l’école et en dehors des classes prenait sa source dans la famille. Le représentant du CAP de Bamako-Coura a rassuré que les suggestions et propositions de cette réunion de concertation et d’information seront transmises à qui de droit et feront l’objet d’une attention particulière au niveau du CAP.
Tous les intervenants ont salué la tenue de cette réunion de concertation et ont souhaité que cela ne soit pas la dernière. Car, c’est la survie de l’enfant et de l’avenir du pays qui en dépendent. Aussi, ont-ils proposé que ces genres de réunion se fassent à la veille de la rentrée des classes.
Y Sangaré
