Pour dénoncer le retard perpétuel et incessant des salaires, le Syndicat national de l’éducation de base de la Commune VI du district de Bamako (Sneb) a battu hier le pavé.
En Commune VI du district de Bamako, rien de va plus entre les enseignants de l’enseignement fondamental des collectivités territoriales et la mairie. Ce bas de fer s’explique par le retard
perpétuel et incessant des salaires. Ils ont attiré l’attention des autorités en charge de l’éducation hier mardi 26 novembre 2013, à travers une marche pacifique.
Selon le secrétaire général du Syndicat national de l’éducation de base de Commune VI, Mamadou Diallo, « les autorités municipales sont incapables de faire face à leur responsabilité. Or, la gestion de l’école est une question d’intérêt national. Lors que nous leur avons exposé le problème depuis l’année derrière, ils nous ont faire savoir que les conditions idoines seront mis en place pour mettre fin à cette situation. Mais plusieurs mois après, nous recevons nos salaires souvent jusqu’au 10 du mois. Ce qui n’est pas chez les autres. Nous invitons le ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Togola à réagir rapidement pour nous mettre dans nos droits ».
Par ailleurs, le secrétaire a annoncé que d’autres actions seront organisées par le mouvement jusqu’à une solution définitive au problème de retard des salaires.
Nabila Ibrahim Sogoba
Tout travail mérite salaire.Les enseignants ne font que demander le respect du contrat qui les lie aux autorités chargées de l’éducation.Le paiement des salaires en temps et en heure est une obligation contractuelle donc ils(les enseignants) n’ont même pas à manifester pour cela. Ce qui m’inquiète et ce que je regrette c’est l’isolement du mouvement (niveau communal pas au-delà). Le budget consacré à l’éducation est prioritaire et doit être supérieur aux autres. Ne pas payer le salaire d’un enseignant revient à lui dire de trouver d’autres moyens de subsistance pour lui et sa famille. Il dénote également l’importance qu’accordent les autorités à l’éducation des enfants. Obscurantistes, elles veulent que leurs enfants le deviennent et le demeurent en refusant de payer les enseignants chargés de leur donner le savoir.
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