Comité AEEM de l’Ecole Normale Supérieure de Bamako : La revalorisation du diplôme de l’ENSUP sur la table !

0

Les membres du Bureau du comité AEEM de l’Ecole Normale Supérieure de Bamako ont animé le mercredi 11 juin dernier une conférence de presse dans l’optique de partager un certain nombre de points de revendications avec les Hommes de médias.

 

Il s’agit entre autres de la revalorisation du diplôme de l’ENSUP, l’intégration des étudiants de l’Ensup à la fonction publique, dès leur admission au concours d’entrée à l’Ensup et le recrutement du personnel enseignant non qualifié et l’irrégularité dans le paiement des salaires au niveau des établissements d’enseignement  privés. A en croire les conférenciers, environ 80% des sortants de l’Ensup sont directement voués au chômage après leur formation. Pour cause, le quota réservé aux sortants de l’ENSUP au concours d’entrée à la fonction des collectivités est très faible et laisse un grand nombre des jeunes diplômés à la merci de la rue. A titre d’exemple, au dernier concours d’entrée directe à la fonction publique des collectivités, sur les milliers de candidats seulement 6 ont été admis dans la filière Histoire Géographie et 1 dans la filière Allemande, entre autres. Toute chose, qui selon les conférenciers, favorise les conditions de travail précaire  dans les établissements d’enseignement privés. Au nombre desquels : les salaires de misère, le non paiement à temps des salaires, entre autres. Mais aussi, le recrutement du personnel non qualifié avec comme corollaire la mauvaise qualité de l’enseignement dispensé.

Selon le secrétaire général du comité AEEM de l’ENSUp, Abdourahmane Sissoko, le diplôme de l’ENSup doit être revalorisé afin qu’il ait un qualificatif précis. Car dit-il, l’appellation « diplôme de l’Ecole Normale Supérieure » n’a pas de sens dans la mesure ou le diplôme du professeur d’enseignement secondaire (PES) est équivalent à un bac +5.

Par ailleurs, les conférenciers ont soulevé plusieurs autres problèmes, tels que, le manque connexion Wifi à l’ENSup, de ventilation dans les salles de classes, entre autres.

Faut-il, le rappeler l’Ecole Normale Supérieure de Bamako était réputée pour avoir été  l’une des prestigieuses écoles au Mali ayant formé les premiers cadres valeureux de ce pays. Et jusqu’à ces dernières décennies, les diplômés de cette école étaient prisés comme de l’or.

Mais depuis, devinez la suite….

Lassina NIANGALY

Commentaires via Facebook :