Vols de ciments, de fers et autres biens utilisables tel est le sport favori de certains responsables de ce vaste chantier de la nouvelles Cité universitaire de Kabala. A cela s’ajoute une bien plus curieuse affaire de travailleurs journaliers fictifs, dont le solde est encaissé par certains responsables.
Deux responsables du chantier de la Cité universitaire de Kabala rattrapés par des histoires de sous indûment encaissés. De sources concordantes, 12 anciens travailleurs du chantier continuaient à être payés par leur employeur. Mais, en vérité, c’était seulement sur le papier et à leur insu puisque l’argent tombait directement dans la poche de ces deux responsables.
Ces deux individus, (Un technicien et un ingénieur dont nous tairons les noms) travaillent au compte de l’entreprise des travaux routiers mobiles et des bâtiments sociaux (Etrobas).
Le pot aux roses a été découvert par le chef de l’entreprise, M. Dicko, qui s’est rendu le mercredi 3 octobre au chantier pour constater l’état d’avancement des travaux du chantier et procédé au paiement des travailleurs. Au moment de la paie, il fut surpris et intrigué par l’absence des 12 employés qui, en réalité, ne figuraient plus dans l’effectif du chantier.
Les explications laborieusement fournies par les deux indélicats ne l’ayant pas convaincu, ces derniers ont été convoqués à la gendarmerie. Où, après deux jours de garde à vue, ils ont été libérés. Et ce n’est pas tout : le vendredi 05 octobre, ils ont été licenciés par l’entreprise Etrobas.
Des témoignages font état de l’existence de ces pratiques dans les chantiers. Au grand dam de la qualité des bâtisses et de l’image des entreprises de construction.
Alfousseini Togo
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