Le clanisme et le clientélisme entretenus par le CNID- Faso Yiriwaton Ton constituent aujourd’hui des maux qui minent le rayonnement de notre enseignement supérieur. Le limogeage de Yehia Haïdara au poste de directeur du centre national des œuvres universitaires par le ministre Mountaga Tall tape à l’œil eu égard aux motivations réelles de cette décision qui donne l’impression d’un règlement politique. Sans risque de nous tromper, la gestion de l’enseignement supérieur ressemble à une entreprise privée du CNID.
Le tort de Yehia Haïdara a été de jouer la transparence au détriment de la satisfaction des ambitions politiciennes de la hiérarchie. A en croire nos sources, Yehia a été remercié parce qu’il a refusé, sur instruction du ministre, de faire intégrer sans autre forme de mesure une liste de quarante militants du CNID au sein du CNOU, une structure du département enviée et convoitée. Auparavant précise la source, le DG limogé avait sous la même pression été contraint de recruter dix-sept personnes, toutes appartenant au parti du Faso Yiriwa ton. Force est de reconnaitre que les multiples agissements du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur contre la mauvaise gestion des affaires du système de l’enseignement en est une parfaite illustration de la patrimonialisation des ressources du département par les premiers responsables du département qui privilégie l’appartenance politique dans toutes les actions initiées. Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions sur la gestion du projet néerlandais pour l’appui des universitaires et grandes écoles ; la situation des inscriptions en ligne, le financement du dernier congrès du parti tenu à Ségou, l’organisation de la rentrée solennelle des universités, le retard accusé dans l’inauguration du campus universitaire de Kabala etc.
Jean Goïta
Je sais que Mr Yéhia Haidara n'est homme à manipuler .Voici un Mr dont l'intégrioté morale n'est plus à demontrer.C'est un fin connaisseur des arcnes de l'administration :ce n'est pas ses élèves que l'E.N.A qui me démantiront.
Maintenant c'est le règne des médiocres!
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