Créé pour recevoir 27 agents dont 3 cadres supérieurs, le Centre national d’information d’éducation et de communication pour la santé (CNIES) se retrouve aujourd’hui avec plus d’une cinquantaine d’agents dont 15 cadres de catégorie A. D’où une pléthore de plus d’une trentaine d’agents. C’est pourquoi des voix commencent à s’élever au niveau de ce service pour demander de mettre fin au désordre créé par cette situation de surplus et exiger le minimum de conditions de travail.
Le Centre national d’information d’éducation et de communication pour la santé (CNIECS) n’échappe pas au désordre qu’on retrouve dans nombre de services de l’Etat. Des agents de ce service commencent à rompre le silence pour demander le minimum de conditions de travail.
Selon le récit d’un agent qui nous a rendu visite à notre rédaction, le week-end dernier, la situation dans ce service commence à être intenable à cause de la pléthore. C’est pourquoi, selon lui, le syndicat a tiré la sonnette d’alarme en demandant au premier responsable de la boite l’amélioration des conditions de travail. Qui passe, d’après lui, par la relecture du cadre organique qui est désuet, la dotation de tous les agents en bureau, ordinateur, imprimante, climatiseur en bon état. Les agents ont également demandé à leur directeur des moyens de déplacement, leur faire participation aux différentes activités et missions du service.
“C’est juste un noyau qui participe à toutes les missions et les autres sont laissés pour compte. Il faut mettre fin à ces pratiques d’un autre âge. C’est un véritable SOS que nous lançons au ministre de la Santé” a souligné notre interlocuteur. S’agissant du cadre organique, qui régule le fonctionnement de la structure, il prévoit en tout 27 agents dont trois cadres A pour le service. Ils doivent bénéficier des avantages, comme des bons d’essence, l’alimentation. Mais, aujourd’hui, il se trouve que le service compte environ plus d’une cinquantaine d’agents dont 15 cadres A.
“A part les trois cadres prévus par le cadre organique, tout le reste est dans le pétrin. Le directeur est toujours collé à l’actuel cadre organique et refuse d’évoquer au département sa révision en soutenant que le moment n’est pas propice” a dénoncé un autre cadre du service.
Approché par nos soins, le directeur général du CNIECS, Aboubacar Hamidou Maïga, a tenu à apporter certains éclaircissements par rapport aux doléances exprimées par le personnel. En premier lieu, il a souligné que son service n’est pas une structure autonome et ne fonctionne qu’en fonction des moyens qui lui sont alloués par le Cabinet. S’agissant de la pléthore, il a précisé qu’il a pris fonction en trouvant cette situation sur place.
“Ce n’est pas tout, nous avons reçu d’autres agents. Ce nombre n’a rien de comparable avec d’autres structures du département qui en ont reçu plusieurs dizaines. En bref, cette pléthore n’est pas un cas particulier” a souligné le Directeur. S’agissant de la gestion des 12 autres cadres A non prévus par le cadre organique, M.Maïga a été on ne peut plus clair.
” Je ne peux que m’en tenir à ce que dit le cadre organique et tout ce que le département nous envoie en terme de carburant et d’alimentation, c’est en fonction de cette loi” a-t-il ajouté. Par rapport aux missions, il a clairement souligné qu’elles se font selon le profil des agents. “On ne peut pas envoyer dans une mission un animateur à la place d’un médecin” a-t-il relevé. Il a tenu également à souligner que malgré cette situation de pléthore, tous les agents disposent de bureaux et d’ordinateurs en bon état.
Le premier responsable du CNIECS soutient que le moment n’est pas indiqué pour évoquer cette situation de pléthore ou de relecture du cadre organique au ministre de la Santé. “Le ministère de la Santé et même le pays tout entier font face à d’autres défis plus importants” a conclu M. Maïga.
Kassoum THERA
Nepotisme Songhoi, quelle belle boutade. Tu es vraiment marrant Omar.
Boubeye, il faut les mettre a la disposition de la DRH . Un point un trait. Parce que c’est dangereux . Ces fainéants ne sont pas venus pour travailler mais pour manger voila pourquoi, ils ont choisi le cniecs. Poses le. Problème en conseil de cabinet et propose leur mise a la disposition soit de la DRH ou bien de la fonction publique. Les services régionaux manquent de personnels alors que les services de la capitale souffrent de pléthore.
Charlotte Maïga, Tu seras desagréablementt surprise, car ton Boubeye, lui même sera debarqué bientôt.C’est pas un problème de cadre organique, car tous les cadres organiques sont désuets à la Santé, mais un problème de management.Il est carent ton Boubèye, on va mettre fin au népotisme songhoï!
On peut le débarquer parce qu’il est sonrai, mais personne ne peut un moment douter de ses compétences. Maintenant tout le monde sait qu’il y a une chasse aux MAIGA, TOURE et autres cadres du Nord. Les meilleurs cadres du Mali ont été toujours recuter à partir de Mopti, GAO Tbtou et Kayes, le reste c’est des imbeciles d’escrocs et de bouffeurs
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