Sur demande des syndicats d’enseignants, toutes les écoles relevant du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Sarro dans le cercle de Ké-Macina dans la région de Ségou étaient fermées depuis plus d’une semaine après l’attaque de la foire de Matomo par des bandits armés.
Selon nos sources, ce sont les responsables du syndicat des enseignants de Ségou qui ont appelé leurs collègues du CAP de Sarro pour les informer de l’imminence d’une attaque à la foire hebdomadaire de Matomo le 12 octobre dernier. Et ce, en leur demandant d’adresser une lettre à l’académie de Ségou pour la fermeture des écoles pour cause d’insécurité.
Cette instruction a été suivie à la lettre avec l’arrêt des cours pendant un bon moment pour cause d’insécurité. Une décision qui n’a pas été du goût de certains responsables locaux qui avaient demandé la réouverture des écoles comme ce fonctionnaire basé à Saye.
« Le comportement des syndicats nous a déçu. Les enseignants ne sont pas les seuls fonctionnaires menacés par cette insécurité. On est tous dans le même bateau. Ils ne devraient pas suivre les syndicats de Ségou qui ont aggravé la menace. Nous ne devons pas céder aux provocations des bandits qui veulent semer la terreur dans la zone », a-t-il laissé entendre.
C’est finalement le lundi 24 octobre dernier que les cours ont repris sur instruction de la hiérarchie après près d’une semaine d’arrêt.
Modibo Dolo
La sécurité est devenue une affaire de tous car notre armée est engagée dans une guerre asymétrique et dont les hautes autorités ne ménage aucun effort pour soulager le peuple.
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