Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Kati : Pour pratiques anti-pédagogiques dans son école, Mme Balkissa Alassane chassée…

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Depuis un certains temps, le Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Kati, piloté par M. Ousmane H. Diakité est sous les feux de la rampe. La Coordination des Directeurs d’école du CAP de Kati nous a ouvert ses portes. Lisez.

Ceux qui pariaient sur des mutations arbitraires opérées par le Directeur du CAP de Kati, avec à l’appui, des accointances avec les directeurs d’école, en ont pour leur compte. Jamais le Centre d’Animation Pédagogique de Kati ne s’est mieux comporté lors des mutations que cette année scolaire 2018-2019. En un mot comme en cent mots, le CAP de Kati est en phase de gagner son pari.

Les bailleurs se bousculent au portillon, au rythme que les conventions de partenariats se multiplient. S’y ajoute, la transparence dans la gestion et la décision des responsables.

Cependant, une certitude : toutes les mutations adressées au personnel enseignants du CAP pour l’année scolaire 2018-2019, ont  été effectuées dans la transparence et la légalité. Et dire que les mutations au CAP de Kati sont « arbitraires avec la complicité des directeurs d’école »,  c’est sans connaître le processus des décisions de mutation au niveau du CAP.

Flagrant  délit d’inconduite

Pour plusieurs fois, des reproches ont  été faites à Madame Balkissa Alassane de l’école A de Noumorila-Kati. Mieux, elle a été avertie pour des pratiques anti-pédagogiques.

D’abord, elle est en retard chronique, du début à la fin de l’année, quand bien même qu’elle habite à au moins 200m de l’école où elle dispense des cours.

Ensuite, sur le plan des activités pédagogiques, Madame Balkissa Alassane ne préparait pas régulièrement ses leçons. Et comme par magie,  pendant le 23 mai de l’année scolaire 2017-2018 à l’école A de Noumorila, son directeur n’avait pas encore vu son cahier de préparation. À la même date, Madame avait accusé 1 heure 10 minutes de retard. Et plus grave, elle se permettait d’utiliser les élèves aux heures de cours pour l’entretien de ses enfants ou pour vendre ses jus. Et comme si cela ne suffisait pas, elle se couchait au fond de la classe ou dans le bureau d’un autre directeur du même groupe scolaire pour faire la sieste, à l’absence de ce dernier. Également, en période de chaleur, elle s’installait sur une natte sous la véranda de sa classe avec ses enfants. Personne ne peut rien lui reprocher sans qu’elle ne fasse tomber sa foudre sur la tête de cette dernière.

Pendant ce temps, elle pouvait faire souvent des jours sans adresser la parole à son directeur quand celui-ci lui faisait des reproches. Et toujours est-il que Mme Balkissa Alassane répliquait avec insolence et arrogance. Au point qu’elle est devenue très violente avec les élèves.

Face à cette situation pour le moins anti pédagogique qui ne faisait qu’empirer malgré les interventions du directeur coordinateur et de celui de l’école « C » de Kati Noumorila, le directeur de l’école A, en ce qui le concerne avait décidé de saisir le Directeur du CAP de Kati par écrit mais en fut empêcher par : le directeur coordinateur, Lahaye Cissé ; le directeur de Noumorila « C », Sidi Haïdara et Madame Sow Kadiatou S. Traore, la plus ancienne des adjoints de la dite école qui ont tous, à plusieurs reprises, essayé de faire raisonner Mme Balkisa, sans succès.  Toutefois, des soins avaient déjà été pris pour la débarquer de l’école A de Noumorila  pour la bonne marche du climat collégial et pédagogique.

C’est ainsi que le 15 mai 2018, madame est venue à l’école, sans rentrer en classe et quand le directeur lui intima l’ordre de rejoindre sa classe, elle a clamé être en grève et n’attend que le thé soit servi pour rentrer à la maison. Par la suite, elle passa une partie de la matinée à se pavaner d’école en école et quand elle fut interpeller une seconde fois par son directeur, elle lui répliqua violemment en ces termes : « fous-moi la paix directeur ! ». Aussitôt, ce dernier a réagi en lui intimant l’ordre de quitter la cour de son école si elle est en grève.  Alors elle répondit : « si ce n’est pas ton école c’est une autre ».

À revendication illégale, syndicalisme irresponsable

Une fois la nuit, M. Abdrahamane Maïga, le Secrétaire général du SYNEFCT de Kati, le syndicat  d’affiliation de Mme Balkissa Alassane, appela le directeur de la dame en lui proférant des menaces et des accusations gratuites. Celui-ci rétorqua si toutefois, c’est pour l’accuser ou lui demander des éclaircissements. Et le syndicaliste Maïga de répondre au directeur : «Je sais qu’elle ne va jamais me mentir ». Puis, le directeur d’adresser à M. Maïga : « c’est donc moi qui suis ton menteur ? J’en ai fini avec toi et on ne reparlera plus toi et moi de cette affaire si ce n’est devant une autorité judiciaire, administrative ou scolaire ».

C’est ainsi que le D.CAP  de Kati, Monsieur Ousmane H. DIAKITE, informé par les soins de  M. Maïga, s’est transporté le surlendemain à l’école A de Noumorila pour plus d’éclaircissement sur la question où il fut largement informé sur le comportement de madame Balkissa Alassane par le directeur coordinateur et celui de l’école « C » de Noumorila.

Plusieurs fois appelée par le Directeur coordinateur en présence du surveillant général de l’école pour lui prodiguer des conseils, Mme Balkissa Alassane est restée toujours inflexible. Elle aurait même une fois rétorqué en quittant le bureau de ce dernier : « vous êtes tous ces mêmes escrocs ».  Et c’est à cause de son comportement, que le Directeur coordinateur a tenu une Assemblée Générale pour informer tous les adjoints sur leurs droits et devoirs à tenir.

Au Conseil de fermeture 2017 – 2018, madame était absente. Le directeur avait fait son projet de répartition des classes. Madame devait tenir la 3ème année. Ainsi au conseil d’ouverture, sa classe lui a été communiquée. Du coup, elle commença à se plaindre et est arrivée jusqu’à dire qu’elle ne fera que ce qui lui plaira. D’où le lieu pour son directeur  de l’école A, d’informer le D.CAP de Kati et lui demanda de l’enlever de chez lui si déjà elle commence les prises de position avec lui.

Cependant, après sa mutation,  la dame Balkissa Alassane est restée à l’école A de Kati-Noumorila pendant deux semaines, encouragée en cela par son syndicat qui y avait élu domicile.

Tous ces actes anti-pédagogiques posés par Mme Balkissa Alassane, ont fait l’objet de rapports circonstanciés que le Direceteur de l’école ‘’A’’ de Kati-Noumorila a adressé, depuis le 23 mai 2018, au D.CAP de Kati ; bien avant que ce dernier ne prenne au titre de l’année scolaire 2018-2019 une décision de mutation qui a d’ailleurs frappé les enseignants récalcitrants au niveau de son CAP.

Du coup, face à cette décision qu’elle juge « arbitraire », la dame Balkissa Alassane a multiplié les démarches nocturnes auprès de son syndicat et des autorités préfectorales de Kati. Mais elle fini par échouer dans toutes ses tentative, avant de changer de fusil d’épaule, en téléguidant une campagne d’intoxication. Objectif : ternir l’image de son directeur d’école et jeter le discrédit sur la personne du D.CAP de Kati, M. Ousmane H. Diakité.

Au tant de comportements irascibles  et anti-pédagogiques de la part de Mme Balkissa Alassane et qui ont fait qu’elle a été chassée de l’école ‘’A’’ de Kati-Noumorila comme une malpropre. Aujourd’hui, elle est mutée ailleurs.

Mais comment un syndicat responsable peut-il défendre un tel comportement dans nos écoles?

Cyrille Coulibaly

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