Il n’est ni magistrat, ni financier de formation, mais ses initiatives au Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ressemblent bien à celles d’Hercule face aux écuries d’Augias.
Structure chargée de la gestion des bourses et aides sociales, la gestion des résidences et des restaurants universitaires et aussi celle du transport des étudiants du Mali, le Centre national des œuvres universitaires (Cenou) a été longtemps l’objet de beaucoup de critiques relatives à sa gestion. Au-delà de certains problèmes nés de la gestion des campus universitaires par le syndicat d’étudiant, la structure était également présentée avec des failles liées à son fonctionnement. La liste était longue.
Depuis le 1er août 2012, un vent de changement souffle sur cette structure de gestion des œuvres universitaires avec la nomination en conseil des ministres du Colonel-major Nouhoum Sangaré. Un homme de sérail connu dans d’autres sphères que militaires. Il remplace à ce poste un autre officier de l’armée en la personne du colonel Mamadou Idrissou Coulibaly, appelé à d’autres fonctions après seulement quelques mois à la tête du Cenou.
Le nouveau parton s’est vite attelé à la connaissance profonde de son service, ses problèmes avant de sortir sa feuille de route.
Il a commencé par faire du respect des textes le wagon, et la rigueur, sa locomotive.
Les heures d’arrivée au service et de descente du personnel sont contrôlées par le DG lui-même ; les absences non justifiées font l’objet de demande d’explications ; les sorties d’argent sont plus que contrôlées à la loupe ; bref finie la recréation.
Après la poursuite de la bancarisation des bourses, le DG aurait ensuite mis le curseur sur la gestion des étudiants avec l’épineux dossier des bourses et aides sociales.
Le colonel-major, Nouhoum Sanagré, aurait engagé un toilettage complet de liste des étudiants en les débarrassant des irrégularités volontaires et involontaires.
Il aurait mis à contribution un procédé informatique, son arme de combat. C’est ainsi que fut proposé un logiciel informatique sécurisé, fiable et unique en lieu et place des nombreux fichiers existants ça et là.
Il s’agissait à travers ce nouvel instrument, de mettre fin aux spéculations sur les bourses et autres aspects de la gestion financière des facultés.
Selon une source proche du département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le nouvel instrument du DG du Cenou permettra d’économiser sur les bourses plusieurs milliards de francs CFA.
Dans les milieux estudiantins, on murmure que de par des systèmes mafieux, des milliards de nos francs étaient subtilisés dans les caisses de l’Etat aux noms des étudiants fictifs n’existant que de noms.
Tout ceci a motivé l’adhésion du département de tutelle à une telle innovation qui, dit-on, aurait adopté la nouvelle trouvaille du DG, bien que cette innovation va enlever le pain de la bouche de certains. De quoi susciter des antagonismes au niveau de certaines facs où l’adoption du nouvel instrument était (à tort ou à raison) perçue comme une remise en cause des nombreux systèmes de gestions existants.
On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs, surtout quand il y va de l’intérêt public.
Ben Dao
Bravo et bonne nouvelle. A la FLASH nos enfants ont passé toute la saison Hivernale sous la pluie des fois pour chercher leur carte qui leur permet d’accès à leur compte. mais en Vain jusqu’à présent aucun d’eux n’a reçu un centime depuis leur inscription en 2011 2012 même les trousseaux.
vraiment c’est trop sérieux. il faut tout faire pour nettoyer la comptabilité et tout le réseau de la structure financière bourse de la FLASH.
vraiment c’est inexplicable tout une année entière sans un “sou”? il faut soustraire du système cette bancarisation qui complique trop le système et les enfants n’ont pas l’habitude.
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