A l’école fondamentale « Eden », de Yorodianbougou, à Yirimadio, des classes n’ont toujours pas d’enseignants, alors que depuis le 02 octobre dernier, dans cet ordre d’enseignement, la rentrée scolaire 2007-08 est effective sur toute l’étendue de territoire national.
rn
rn
L’école « Eden » (Premier cycle de l’enseignement fondamental) à Yirimadio en Commune VI du District de Bamako relève du Centre d’animation pédagogique de Banankabougou. Depuis l’ouverture des classes cette année, certaines classes de cet établissement n’ont toujours pas d’enseignants. Ces enfants sont en train de payer pour une situation qui relève des compétences des autorités scolaires et communales. Le déficit d’enseignants qui se faisait bien sentir avant la rentrée d’octobre dernier n’a pas empêché des mutations d’enseignants. Ces mutations ont contribué à aggraver la souffrance des jeunes apprenants.
rn
rn
L’école a accueilli un nombre important d’élèves cette année au vu du volume des transferts surtout des enfants dont les parents viennent d’abriter nouvellement la localité.
rn
Des mesures urgentes doivent être préconisées pour que les écoliers puissent rapidement renouer avec les études. Des enfants qui, après la première année de l’enseignement fondamentale, ont eu plus de trois mois de congé, sont susceptibles, du fait de leur jeune âge, d’oublier certaines notions de bases. Chose qui pourra leur créer d’énormes difficultés dans leur apprentissage dans leur nouvelle classe.
rn
rn
La Commune VI du District de Bamako a été toujours confrontée à de tels problèmes. Dans les dispositions de transfert progressif de compétences aux collectivités territoriales, le CAP de Banankabougou doit traiter ce volet avec les autorités municipales de la commune en question. Comme le problème perdure, ne pourrons-nous pas penser que la non résolution de ce manque d’enseignants relève beaucoup plus de l’indifférence des co-gestionnaires que d’une difficulté véritable à combler ce déficit ?
rn
rn
C’est une commune qui a de véritables lacunes en la matière. Il y a seulement quelques jours, nous portions à la connaissance de l’opinion que la commune est à l’origine d’énormes frustrations dans le recrutement d’éducateurs préscolaires. Ce recrutement a eu lieu dans une grande opacité. Résultat : les plus méritants ont été mis à la touche au profit de ceux qui ont des affinités avec le personnel de la Mairie chargé de la question. Les problèmes de l’éducation de base risquent d’avoir des répercussions négatives sur tout le cursus des enfants.
rn
Abdoul Karim Maïga
“