Cahier de doléances de l’Aeem : Le bureau de Coordination nationale sollicite la franche collaboration du gouvernement

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De gauche à droite, le secrétaire aux revendications, Abdoul Salam Togola, et le secrétaire à la communication, Abdoulaye Maïga.
De gauche à droite, le secrétaire aux revendications, Abdoul Salam Togola, et le secrétaire à la communication, Abdoulaye Maïga.

Le bureau de Coordination nationale de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) a animé dimanche, 1er juin 2014 sous l’Acropole de la Fast, une conférence de presse. Il s’agissait de porter à l’intention du gouvernement les problèmes auxquels il est confronté, qui sont, entre autres,  les exclus sans motifs, le prélèvement de 2500 FCfa par le Cenou (Centre national des Œuvres universitaires) sur les trousseaux et bourses des étudiants sans leur consentement. Cette conférence de presse était placée sous la houlette de Karim Traoré, Trésorier et Abdoul-Salam Togola, Secrétaire aux revendications de l’Aeem.

Dès l’entame de cette conférence de presse, un document a été donné par le l’Aeem aux journalistes. Ce document qui n’est autre qu’un cahier de doléances à l’intention du gouvernement,  est conçu à la suite d’une réunion extraordinaire du Comité directeur tenue sur la Colline de Badalabougou le 20 février 2014. Réunion au cours de laquelle a été confié au bureau de coordination un cahier de charges contenant les recommandations et revendications pour l’année académique 2013-2014. Ce cahier comprend cinq volets, à savoir, le volet pédagogique, le volet administratif, le volet matériel, le volet sportif et le volet financier.

«Le Comité directeur demande au gouvernement une franche collaboration et un dialogue sincère avec le bureau de coordination par rapport à la résolution des différents point cités dans le cahier de charges issu du Comité directeur du 20 février passé», explique Karim Traoré. «Le gouvernement doit accompagner l’Aeem en formant ses cadres en leadeurship et en renforçant leurs capacités de dialogue et pour l’abandon de la violence comme moyen d’expression à l’école», plaide Abdoul-Salam Togola.

Ce cahier de doléances, à en croire les conférenciers, porte sur le problème des 3200 étudiants exclus à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (Usjpb) et des 1674 autres de l’Ulshb (Université des Lettres, des Langues et des Sciences Humaines de Bamako) ; le prélèvement de 2500FCfa sur les trousseaux et les bourses des étudiants sans leur consentement.

Il est à préciser que le bureau de Coordination nationale de l’Aeem souhaite que les points suscités fassent l’objet de rencontre avec les autorités compétentes pour trouver des solutions idoines à travers des reformes en vue d’obtenir une formation efficace des futures cadres compétents, pour une éducation malienne préformante et compétitive à l’échelle mondiale.

Seydou Karamoko KONÉ

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