La rencontre était placée sous le thème du mariage forcé dans le roman de l’écrivain natif de Kati, Doumbi-Fakoly. Une occasion donc pour l’auteur d’inviter les élèves à la lecture et d’échanger également avec eux sur le phénomène du mariage forcé, phénomène qui n’est plus d’actualité d’après l’écrivain. Selon l’initiateur, Moussa Traoré, ce café littéraire est une manière de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation à Kati et au Mali en général.
Les élèves ont tour à tour décortiqué le contenu du roman à travers un exposé présenté au public venu nombreux assister à l’évènement. Le promoteur du lycée Mama N diaye s’est dit très satisfait de la prestation des élèves du lycée. Selon lui, c’était une belle manière de motiver les élèves à la lecture. Cette rencontre était la deuxième du genre qu’organise la librairie kalan kanu.
Simone DAKOUO
SAVOIR-VIVRE
Cher lecteur, nous vous proposons dans ce N°038 du journal « Le Katois », notre nouvelle rubrique sur les petites notions du savoir-vivre. Ce premier article est consacré à la salutation, l’une des valeurs les plus importantes chez nous.
Tout d’abord les premières bases du savoir-vivre est de dire bonjour lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois. Dès lors que cette règle n’est pas respectée, les rapports sont faussés. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’en Afrique, la salutation est l’une des valeurs importantes qu’on inculque à l’enfant dès sa tendre enfance. Elle est le premier signe de respect. Lorsqu’on salue une personne, on la considère, on lui donne de la valeur, le contraire serait l’offenser. Nous avons toujours l’obligation, selon les règles du savoir-vivre, de dire un petit bonjour ou bonsoir lorsqu’on rencontre une personne que ça soit un inconnu ou une connaissance ou même un passant. Saluer a de tout temps fait partie de notre société, c’est une marque de bonne éducation. Elle rend harmonieuse la vie en société et rend ainsi la vie agréable à tous.
Simone DAKOUO