Pendant que les plus hautes autorités sont entrain de travailler d’arrache pied pour donner une nouvelle âme à notre école, certains cadres véreux tapis dans l’ombre des académies et de la cellule des examens et concours du département continuent, malheureusement, de saper cette volonté politique clairement affichée par le team du nouveau premier ministre Cheick Modibo Diarra. En cause, les mercenaires recrutés par-ci et par-là pour corriger les copies des examens du BT depuis quelques années.
Dans ce contexte, par mercenaire il faut entendre certaines personnes recrutées au hasard pour corriger les copies des différentes épreuves des examens sans avoir la qualité d’enseignant. En effet, depuis quelques années, nous assistons à la floraison de ce nouveau type d’affaires mafieuses au sein de notre espace scolaire. Loin d’être une erreur ou un cas isolé, la pratique prend de l’ampleur d’année en année. Malgré le fait qu’on ait tiré sur la sonnette d’alarme l’année dernière après avoir constaté qu’un juriste était entrain de corriger des copies d’économie sans succès, les cadres véreux viennent de récidiver. Les mauvaise habitudes ont vie dure surtout lorsqu’elles motivées par l’argent.
Dans la pratique, cette situation rocambolesque consiste pour les mafieux à recruter des parents où d’autres personnes moyennant des pots-de-vin au nom de certains établissements à l’insu des promoteurs. Donc des vrais faux enseignants. Pour certains observateurs, l’objectif serait purement économique. Qu’il soit économique où académique, toujours est il que les conséquences sont incalculables pour les pauvres candidats sacrifiés.
Pour éradiquer définitivement cette gangrène qui est à la base des mauvais résultats, il revient aux parents d’élèves et à l’AEEM de pousser le gouvernement à faire la lumière sur cette affaire qui ternisse davantage l’image de notre école. Dans ce contexte, l’organisation d’une session de rattrapage n’est pas à exclure pour mettre les élèves dans leur droit.
Cette année encore, nous avons identifié plusieurs cas au niveau de certains établissements dont les promoteurs sont mis devant le fait accompli. Nos investigations sont en cours pour situer les responsabilités au niveau des académies et de la cellule des examens et concours. Après quoi, nous vous promettons l’exclusivité de la liste des vrais faux enseignants dénichés ça et là.
A suivre
Lamine Diallo
Bien dit mais vous savez Monsieur le journaliste, notre école a perdu son âme et son d’antan, aujourd’hui nous observons lâchement à une poussée anarchique et illicite d’écoles privées avec des tonneaux d’enseignements sans aucune qualification, aucune expérience, aucune formation d’enseignement, mais, hélas, le Mali est ainsi, de nos jour un réservoir des cancres.
les examens nul n’ignore comment ça se déroule dans notre pays le Mali, d’abord chers journalistes et internautes, ici au Mali les examens sont surveillés à 50% par des étudiants, des camarades des chefs de centre, frères et soeurs de certains leaders des academies après place au réseaux des enseignements qui traitent les sujets et vendent au candidats en complicité avec le chef de centre.
l’école finira entièrement au Mali un jour.
Comments are closed.