Face à la grève illimitée des promoteurs des établissements secondaires privés depuis le début de l’année scolaire 2018-2019, le bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) vient de prendre les choses en main. L’AEEM a déclenché une grève de 48 h à compter du 24 octobre et promet d’entreprendre d’autres actions fortes si l’Etat n’agit pas.
La rentrée scolaire 2018-2219 est officielle depuis le 1er octobre 2018 sur toute l’étendue du territoire. Par contre, cette rentrée n’est pas effective, car plusieurs élèves des établissements secondaires privés n’ont toujours pas regagné les classes. Malgré cette discrimination, les plus hautes autorités sont restées muettes face aux nombreuses demandes des promoteurs d’écoles et des parents d’élèves.
Les promoteurs des établissements secondaires privés réclament à l’Etat le paiement intégral des arriérés des subventions qui s’élèvent à plus 11 milliards de F CFA. Le payement de ses subventions permet aux écoles privées de s’acquitter à leur tour des arriérés des salaires des enseignants.
Face à l’inertie du gouvernement, le bureau de coordination de l’AEEM vient de prendre ses responsabilités en mettant tous les élèves dans la rue pour 48 h à compter du 24 octobre. L’AEEM exige la résolution du différend entre le gouvernent et les promoteurs, la publication immédiate des orientations des détenteurs du DEF session de juin 2018.
Pour les membres de l’association estudiantine, l’incapacité des autorités en charge de l’éducation nationale à trouver une solution à ces situations fragilise leur niveau.
En cas d’échec, la coordination nationale de l’AEEM menace de renouveler la grève et d’entreprendre d’autres actions fortes pour mettre tous les élèves et étudiants sur le même pied d’égalité.
Notons que cette grève concerne les établissements primaires, secondaires et supérieurs.
Y. Doumbia
Le Mali, notre chère partie, a besoin que ses enfants s’intéressent à elle. La situation à tous les niveaux est anormale: magistrature, éducation, santé, Parlement, Economie, infrastructure…pour ne citer que ces quelques unes. Le peuple en a marre de la médiocrité de ses dirigeants!
Mon pays mérite mieux que cette situation!!!!
Moi à la place du ministre de l’Education Monsieur TEME, je trouverai un compromis avec les promoteurs des écoles privées. Car l’Etat, lui seul est incapable d’absorber le taux d’élèves et d’étudiants.
Je prône une complicité entre l’Etat et ces promoteurs. Que chacun renonce un peu à son orgeuil inutile et le tour est joué!!!
Chaque people merite son presdent.quel secteur fonctionne aujourd’hui dans ce pays?les mines ferment,l’education est malade,la justice est malade le secteur santé tangue ,les routes delabrees et on continue à dire que le mali avance,oui le mali avance mais vers quoi ce pays avance.l’insecurité est totale meme au Coeur de la capitale.
Mais les maliens ont voulu tout cela.
le ridicule ne tue pas, ce sont les enfants qui rappellent les parents à l’ordre et dire que nous avons un Ministère pour gérer cette question. Au Mali, l’on se demande très souvent où sont nos priorités? comment se fait il que les orientations ne soient pas effectives jusqu’à présent pour les dates que le gouvernement à lui même fixé et les personnes qui en sont responsables continuent à dire qu’elles travaillent et sont payées conséquemment, quand est ce que nous allons décider de grandir et de faire le minimum pour notre peuple? et comme cela ne suffisait pas, l’on veut radier les enfants des pauvres qui enseignent à Kidal et qui ne demandent qu’à sécuriser leur vie. J’ai envie de dire ceci “Mais où allons t-on?”
le pays a vraiment des problemes avec ce gouvernement…. il faut effacer, ibk comme on vient de faire a djeri la biche … c’est la seule solution….
Attention ne provoquer pas d’autres problèmes. Djeri est mort d’une mort naturelle, et non par la faute de quelqu’un
Tu es vraiment malade Sylla, crois-tu que Djéri est mort d’une mort naturelle ? Il a été éliminé.
Toujours comme ça ces promoteurs
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