Malgré une série de grèves déclenchées par le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre pour non satisfaction de leurs doléances, la Fédération des associations des parents d’élèves n’a posé aucun acte allant dans le sens de l’apaisement du climat social entre le gouvernement et les enseignants. Au moment où les élèves des établissements publics sont dans la rue, l’AEEM cautionne aussi que leurs camarades des écoles privées suivent les cours.
Depuis plusieurs semaines, le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre et le gouvernement ne trouvent pas un terrain d’entente sur les points de revendication des premiers. Du coup, les élèves des établissements publics se retrouvent dans la rue, tandis que les élèves des établissements privés suivent tranquillement leurs cours comme si de rien n’était.
Depuis hier, lundi, les enseignants ont déclenché une nouvelle de dix jours, soit deux semaines allant du lundi 21 au vendredi 25 janvier 2019 et du lundi 28 janvier 2019 au vendredi 1er février 2019 inclus avec rétention des notes. Le Collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 demande l’octroi d’une prime de documentation et d’une prime de logement. L’adoption immédiate du projet de décret portant plan de carrière du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale en conseil des ministres est également réclamée. Auxquels, il faut ajouter : l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat, l’intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant en classe…
Malheureusement, depuis le début de ces mouvements de grèves du Collectif, la Fédération nationale des associations des parents d’élèves reste muette. Aucune initiative, aucune action de médiation entre les syndicats et le gouvernement pour éviter les grèves à répétition. Au Mali, on a habitude de voir les parents d’élèves actifs intervenir à chaque fois qu’il y a un problème entre le gouvernement et les syndicats des enseignants. Ils interviennent directement ou indirectement à travers les chefs coutumiers et religieux pour trouver une solution à l’amiable. Le dialogue a toujours prévalu dans ce pays entre les partenaires de l’éducation. Mais depuis le début des grèves des enseignants, cette année, les parents d’élèves observent un silence radio. Du coup, ils se retrouvent complices de ce blocage qui risque de coûter cher aux élèves du public. Les premier et deuxième trimestres sont d’ores et déjà perturbés.
D’autre part, la position de l’Association des élèves et étudiants du Mali est aussi incompréhensible qu’inquiétante. Au moment où les élèves des établissements publics sont sevrés des cours, l’AEEM cautionne que leurs camardes des écoles privées poursuivent les cours.
Pourtant, chaque fois que l’AEEM entre dans la danse pour soutenir les enseignants et empêcher les élèves des écoles privées d’aller à l’école, le gouvernement réagit. Il a fallu le réveil de l’AEEM l’année passée pour voir le gouvernement accorder un statut particulier aux enseignants.
Cependant, ces deux entités à savoir, les parents d’élèves et l’AEEM devraient pleinement jouer leur rôle pour accélérer une sortie de crise. Sinon dans cette condition, on tend vers une année blanche. Décidément, les parents d’élèves semblent ne plus se soucier de l’éducation de leurs enfants disons de celui des pauvres qui sont orientés dans les établissements publics.
Y. Doumbia
https://www.maliweb.net/international/italie-france-paris-convoque-lambassadrice-ditalie-luigi-di-maio-relance-la-charge-2798373.html
AFRICAINS NOIRS, OUVREZ VOS YEUX DE LA ESPRIT! LIBEREZ VOUS DES FRANCAIS ET ARABES!
Que peut faire ces deux entités (AEEM et des Parents d’élèves) face à une question d’argent? Nous pensons que rien, car les problèmes d’argent se règlent par l’argent et non par des dialogues inutiles et stériles. Comment un gouvernement peut-il s’asseoir et attendre que les crises arrivent et faire le pompier, toujours le pompier et pourtant il y a plusieurs poches d’argent que ce gouvernement règle en se moquant des autres en disant qu’il n’y a pas d’argent, c’est vraiment regrettable de la part des hommes et des femmes qui se fichent éperdument des autres maliens, ils ne songent qu’à eux seuls, les autres sont des moins que rien et des pestiférés. Prions que le gouvernement vienne à de meilleurs sentiments en payant les dû de ces écoles privées à temps car la durée actuelle de cette grève a déjà de forts impacts sur l’année scolaire.
Bonjour
€trangement très actives pour p€rturber les J.O. 2008, les $€¢tyb€tain€$ sont devenues étrangement ab$entes, cr€ux de la vagu€, et pour cause, c ‘est là qu’on voit que tout ces elements sont la preuve que ce sont ces Atlantistes qui sont derrière tout ces dé$ordres avec leurs manifestations, opérations incitations aux imolations et tentatives de soulèvement/renversement/coups d’€tat, put$ch$ (comme ça s’est vu notamment contre le Venezuela, contre EV0 M0RALES, ou comme là en ce moment contre l’Iran … )
Bref assez de ces ingérances d’Atlantistes !
Dans tous les cas en cas d’année Blanche les élèves de ces écoles privées ne pourront pas composer.
Vous n’etes Pas sérieux Doumbia,les enseignants des privées sont payés par les opérateurs privés qui payent les impôts à l’état,tu n’est qu’un pauvre type,le jour où t’es enfants vont fréquenter ses écoles ,tu ne vas pas écrire une telle bêtise Gassaramarak….
Espèce de con. Le privé c’est le privé. Arrête de mettre de l’huile sur le feu
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