Bras de fer entre l’AEEM et le Rectorat à l’USJP de Bamako : La rentrée n’est toujours pas effective… la psychose persiste.

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L’université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako est paralysée depuis le début de l’année académique. Nombreux sont les problèmes auxquels la structure est actuellement confrontée et ceux dont elle devrait faire face dans les semaines à venir. Quelques illustrations de cet état de fait : la rentrée pour les classes de 2ème, 3ème et 4ème année n’est toujours pas effective. Les cours pour les étudiants de la 1ère année sont suspendus. La tension entre les acteurs est montée d’un cran. La psychose persiste tant du côté des administrateurs que des administrés. Au cœur de ce remue-ménage, un bras de fer entre le comité AEEM et le Recteur marqué par, le déclenchement d’une grève illimitée des étudiants…


‘’La rentrée ne sera effective que lorsque nos points de revendications seront pris en compte par le Recteur’’, telle est la position de l’AEEM. Le Recteur, pour qui le connait, n’est pas de nature à céder aussi facilement face à de telles situations. Alors, quelle issue pour cette crise ? Et pourtant, il en faut une et au prix d’un sacrifice. De qui cependant, nous ne saurons pour le moment avancer une réponse exhaustive. Les points de divergence sont, entre autres, la fixation des pénalités comme condition pour la reprise des inscriptions au profit de tous les étudiants de l’Ex Centre d’Enseignement Supérieur de Bamako   non-inscrits, le rejet d’une décision d’admission de certains étudiants par le Recteur et  la répartition des étudiants de la 2ème année entre les deux facultés de Droit Public et de Droit Privé.
Le comité AEEM revendique notamment la reprise des inscriptions, sans aucune pénalité, pour tous les étudiants non-inscrits, le maintien des (6000) étudiants en 2ème année  de l’Ex FSJP dans la faculté de Droit Privé et l’orientation des (2000) de l’Ex CESB à la Faculté de Droit Public en lieu et place de la répartition égale du nombre total d’étudiants faite par le Recteur et enfin la reconnaissance de la décision d’admission de certains étudiants rejetée par le Recteur.  Le Recteur, quant à lui, semble camper sur sa position et ne plus vouloir revenir sur certains points.
Dans ce bras de fer, qui nous réserve certainement bien d’autres revendications cachées, les responsabilités doivent être situées. Autant le Recteur doit et peut revoir sa position, de la même manière le comité AEEM a l’obligation morale de ne pas perdre de vue sa place et s’immiscer dans des choses qui ne relèvent  guère de sa compétence. Chaque protagoniste de cette crise doit consentir un sacrifice pour sauver l’année académique et sortir définitivement de cette impasse. Il est donc du rôle des autorités universitaires de s’assumer en tout état de cause pour trouver une solution rapide et consensuelle à cette situation avant qu’elle ne dégénère. Car, c’est l’avenir de milliers de jeunes qui est en jeu et qui ne doit aucunement être manipulé au profit d’intérêts purement égoïstes et dépourvus de toute  logique. Nous vous proposerons dans notre prochaine livraison, un dossier complet sur cette affaire avec comme menu principal les ‘’dits’’ (c’est-à-dire les arguments avancés par les uns et les autres) et dessert ‘’les non dits’’ (les réelles motivations qui se cachent derrière les différents arguments). D’ici là, prions qu’une alternative soit trouvée et que nos futurs juristes, avocats, administrateurs…retrouvent le chemin des amphis et l’ambiance des facs.
FOUSSEYNI MAIGA

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2 COMMENTAIRES

  1. Le marche’ de l’emploi doit dicter dans quel domaine les etudiants veulent etre forme’s. Je tends a’ croire que chaque etudiant doit choisir sa branche en fonction de ce qu’il/elle pense etre ses futures chances au niveau de l’emploi! Pourquoi forcer un etudiant a’ choisir une branche qu’il n’aime pas et/ou qui le conduira au chomage? Si l’etat Malien tient a’ choisir pour les etudiants, en fonction des “futurs” besoins du pays, il doit garantir des emplois a’ tous ceux qu’il oriente contre leurs gre’s respectifs!
    Je suis tres au courant de nos fameuses commissions d’orientation dans nos pays. Ceux qui ont des parents biens place’s,sont toujours oriente’s vers les branches qu’ils aiment. Ce sont les enfants des pauvres et ceux qui ne connaissent personne dans lesdites commissions qu’on oriente la’ ou’ personne ne veut aller! ALLEZ LES AMIS, LAISSEZ LES ENFANTS CHOISIR LEURS BRANCHES!!!!

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