Les bourses d’études sportives offertes à notre pays par la république bolivarienne du Venezuela dépassent le cadre social. On se demande si cette bourse est vraiment destinée aux enfants de famille à moyens revenus.
Pour la visite médicale, chaque candidat devrait se rendre dans une clinique à Dar -Salam « La rosette ». Mais le plus le surprenant pour pas mal de candidats était coût élevé de la visite médicale qui s’élevait à 68 000 francs et cela à 5 niveaux successifs. Est-ce un moyen d’aider les enfants de famille démunie, sachant que les parents de ces derniers ne gagnent pas assez pour subvenir aux besoins de la famille ou gagnent de faibles revenus ? En plus des frais de visite médicale, les candidats retenus devront payer aussi un passeport qui coûte 50 000 francs CFA. Est-ce cela n’est pas une manière d’éliminer les enfants de familles pauvres ?
Pourquoi les organisateurs ne se sont pas conformés à la situation du pays au lieu d’exiger à ce que les enfants viennent des nanties. Il faut qu’il précise l’objectif de ces bourses d’étude, si c’est pour aider les enfants de famille démunie ou pour des enfants issus de familles riches. Il est aussi important de savoir si le gouvernement n’a pas fait une contribution pour réduire certaines formalités.
Fatoumata Coulibaly
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Je suis tout à fait d’accord avec la journaliste.
Si on donne la bourse en principe surtout si ça vient de l’étranger c’est à l’Etat malien de jouer son rôle de cohésion sociale en prenant en charge les frais supplémentaire sur le territoire malien.
C’est une aide qui s’appelle un trousseau qui permet au futur étudiant de s’acheter quelques éléments nécessaires.
On ne peut pas demander à un fils de mendiants ou de paysan qui a du mal à joindre les deux bouts d’avoir le même pouvoir d’achat qu’un fils de ministre ou de prof ou d’ingénieur.
Dans tous les pays du monde il y a des couches sociales qui sont exemptées de payement d’impôts car leur revenus sont insuffisants.
Mme la journaliste pour moi il est tou a fait normal de demander aux enfants ou du moins à leurs parents de faire un geste. Cela s’appelle la contribution personnelle ou quote-part. Cette participation montre que l’intéressé est motivé, c’est comme pour les projets en zone rurale de ces dernières années. Lapopulation doit contribuer pour la réalisation de son projet, dans les CS-COM on appelle cela le “recouvrement des coûts”. Ces quelques exemples pour vous dire que la population doit être resposabilisée, afin que nous quittions cette triste et maléfique position d’éternelle assistés.
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