Bilan programmation de l’éducation non formelle : Gérer au mieux les maux qui minent l’éducation non formelle

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Sous la présidence du ministre de l’éducation nationale du Mali, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, l’ensemble des acteurs de l’éducation
nationale du Mali en générale et ceux de l’éducation non formelle ont procédé à un diagnostic de taille à travers un séminaire bilan de  programmation.

A l’instar des autres structures évoluant pour le développement et le renforcement de la qualité des ressources humaines, le secteur de
l’éducation non formelle à procéder à un séminaire national de bilan programmation. Aux dires du directeur, M. Nouhoum Diakité, les
présentes assises se tiennent cette année après plus de trois années d’interruption et dans le contexte de post-crise favorisant la reprise
des activités de l’éducation non formelle dans le septentrion de notre pays. Leur importance, souligne-t-il, ne doit à cet égard échapper à
personne. Les présentes assises doivent,  d’après M. Diakité, nous permettre de faire le bilan de ce qui a été fait en matière de
l’éducation non formelle et de tirer en conséquence toutes les leçons pour améliorer nos actions futures car,  le Mali a fait de ce
sous-secteur l’une de ses priorités en posant des actes concrets à savoir, entre autres, la mise en œuvre du programme vigoureux
d’alphabétisation et l’affectation de 3% du budget de l’éducation au sous-secteur.  Le traditionnel séminaire national bilan-programmation
est un moment privilégié pour le département de l’éducation et ses différents partenaires pour faire le bilan de l’ensemble des actions menées.

Il s’agit d’une part, de faire le point des progrès réalisés mais aussi et surtout de mettre le doigt sur les faiblesses et les
contraintes constatées et de faire des suggestions pertinentes pour gérer au mieux les maux qui minent le sous-secteur. A cet effet,
souligne le ministre, le moment me semble bien approprier pour jeter un regard rétrospectif sur les actions déjà menées et sur celles
prospectifs à entreprendre en vue de tenir nos engagements pour atteindre d l’éducation pour tous (EPT) et les objectifs du millénaire
pour le développement (OMD). Suite à la conférence régionale Africaine sur l’alphabétisation tenue ici à Bamako, du 10 au 12 septembre 2007,
une volonté politique manifeste a été prise dans le cadre d’un programme vigoureux d’Alphabétisation. Au plan de l’accès à l’éducation non formelle, le département fait ouvrir et fonctionner chaque année 3.150 centres d’Alphabétisation fonctionnelle pour l’alphabétisation de plus de 100.000 auditeurs et auditrices. Dans le domaine de l’amélioration de la qualité des enseignements/apprentissages, le département assure, chaque année à travers le centre national des ressources de l’éducation non formelle, la production de plus de 500.000 manuels et guides d’alphabétisation
qu’il fait acheminer jusqu’au niveau des centres d’animation pédagogique. A cela s’ajoute la formation continue de plus de 560 formateurs des Académies etc.  Et, celle de 3150 animateurs et animatrices. En matière du financement, le département mobilise à chaque année sur le budget de l’Etat,  plus de deux milliards de nos francs pour la réalisation de ces activités.

Traoré Mah Bellem

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