Bilan des violences à la faculté de droit privé : une quarantaine de blessés, une victime perd un œil…

0
FSJP - silence
La faculté des sciences juridiques et économique

Les revendications se feront à travers le dialogue… ». Des engagements qui n’ont pas été tenus et qui nous permettent de remettre en doute la crédibilité du N°1 des élèves et étudiants du Mali. Notons que les échauffourées ont fait une quarantaine de blessés. Une victime a perdu un œil.

La première version des faits, nous vient du clan de Mamadou Yaro dit Azouké. Les partisans de ce dernier rejettent la faute à l’autre clan. « Tout le problème que nous avons aujourd’hui est que l’ancien secrétaire général de la coordination et qui était également le secrétaire général de la FDPRI a fini avec les études. Mais il continue à se mêler de nos affaires. Il veut nous imposer Peulh (le leader de l’autre clan) et nous n’accepterons jamais cela » a confié un jeune étudiant du clan Azouké. Avant de poursuivre que Mamadou Yaro dit Azouké a été légalement déclaré secrétaire général de la FDPRI et qu’il n’en saurait être autrement. Ils estiment que le secrétaire général de la FSEG et l’ancien secrétaire général de l’université des lettres, Abdoul Salam Togola dit Willy, qui ne sont plus des étudiants ont

été manipulés par le secrétaire général sortant  pour venir semer le trouble à l’occasion de l’élection du secrétaire général de la FDPRI. «Quand ils sont venus, nous leur avons demandé de sortir de la salle car n’ayant pas été mandatés par la coordination. Ils ont refusé de sortir dans l’amiable et nous avons donc été obligés de les mettre à la porte. C’est en ce moment que Papito, un jeune du clan de Peulh a tiré le premier coup de feux touchant notre frère Cheick à l’œil, il tira ensuite un second coup de feu qui toucha l’adjoint de l’ex secrétaire général adjoint BarouMalkité. Enfin, comme cela persistait et que nous avions déjà recensé sept blessés graves dont un missionnaire de la coordination du nom de Richard, nous avons donc décidé de les pourchasser.  Notre réaction était légitime et la violence a été extrême. Nous avons donc blessé plus d’une quarantaine avec des machettes et des armes à feu » ont-ils dit, et avec une fierté déconcertante.

Le jeune Modibo Diallo dit Peulh et ses éléments, nous ont livré une toute autre version des faits. « En partant, Cobra (le secrétaire général sortant du bureau e coordination et de la faculté de droit privé, devrait choisir un successeur comme candidat à l’élection du secrétaire général de la FDPRI et son choix est tombé sur moi. Je suis également celui que les étudiants préfèrent et cela est bien vérifiable » a introduit Peulh avant de poursuivre que si la faculté est confiée à Azouké, c’est ouvrir la porte de l’université à des bandits qui viendront voler les motos des étudiants. « Le nouveau secrétaire général de la coordination Jack n’est pas clair. Il m’a clairement dit en face à l’Amadine, où il m’avait invité, que son choix portait sur Azouké. Je lui ai dit qu’il serait préférable qu’il fasse en sorte que les textes soient appliqués et qu’une élection soit organisée. Mais il n’a jamais voulu de cela car sachant bien que je suis populaire et aimé par les étudiants » a ajouté Peulh. Peulh reproche à son adversaire de s’appuyer sur des personnes étrangères et extérieures à l’université pour prétendre être le secrétaire général. Toute chose qu’il estime révoltante car le problème des étudiants, selon lui, doit être résolu par ces derniers eux-mêmes et non des noms étudiants. Les missionnaires de la coordination, arrivés sur place pour le renouvellement, auraient affirmé qu’ils étaient venus exécuter un ordre : celui de proclamer Azouké comme secrétaire général de la FDPRI. « Sékou Alpha Sissoko m’a tiré déçu car je soutenais mon candidat qui n’est autre que Peulh. Nous exigeons la tenue d’une élection crédible sans quoi nous n’allons jamais accepter Azouké comme secrétaire général » a bien voulu témoigné Youssouf Touré dit Cobra (à ne pas confondre avec l’ex secrétaire général Aboubacar Camara dit Cobra). Selon Peulh, ce sont les éléments de l’autre clan qui auraient commencé avec les hostilités en les agressant avec des machettes. « Nous n’allons jamais accepter l’injustice, donc nous allons nous battre pas avec des armes mais avec des arguments » a-t-il conclut.

KANTAO Drissa

Commentaires via Facebook :