Au moment où la mission assignée au Ministère de l’Enseignement Supérieur s’achève, il paraît utile, dans le cadre d’un exercice démocratique et républicain et de l’obligation de rendre compte de faire le point des réalisations effectuées en 26 mois et des perspectives envisagées.
AU TITRE DU RENFORCEMENT DU DIALOGUE SOCIAL
Dès ma prise de fonction j’ai annoncé que « La condition sine qua non à remplir pour un Enseignement Supérieur et une recherche scientifique de qualité est la pacification de l’espace universitaire. Ceci est le fondement de l’édifice que nous voulons bâtir ».
Ainsi, dans le cadre d’un dialogue fructueux, tous les engagements pris par l’Etat ont été honorés, spécialement le protocole d’accord du 27 janvier 2014. On peut à cet égard citer notamment l’institution de primes et d’indemnités allouées au personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et aux Chercheurs et la valorisation de la grille salariale du personnel enseignant de l’enseignement supérieur. Ces mesures ont permis de rendre les fonctions d’enseignant et de chercheur plus attrayantes.
Aucun contentieux majeur n’existe aujourd’hui avec les syndicats d’enseignants. Seuls deux points du protocole précité restent en cours d’exécution : la réclamation portant sur l’Indice 3000 avec la mise en place consensuelle d’une commission technique chargée d’étudier la question et celle relative à l’intégration des contractuels émargeant sur les budgets autonomes des structures du département. Sur ce dernier point, les dossiers d’intégration ont été transmis aux services techniques compétents.
Certes quelques débrayages ont été observés, mais ils ont tous été rapidement résorbés.
La récente grève à l’IUG a été le seul conflit de durée relativement longue parce qu’au-delà de revendications légitimes reconnues comme telles avant même le declenchement de la grève, elle posait des questions de principe sur lesquels l’Etat ne devait pas reculer. Cette grève a également pris fin et des dispositions sont en cours pour sauver l’année universitaire dans cet établissement.
Les relations avec les étudiants, qui ne cherchent désormais qu’à étudier sont excellentes. Il reste à mettre en œuvre les mesures envisagées pour résorber définitivement les problèmes résiduels liés aux retards de paiement des bourses et trousseaux.
Le problème de bicéphalisme qui existait au niveau du Bureau de Coordination a été résolu.
AU TITRE DE LA NORMALISATION
Avec l’instauration de la Rentrée solennelle des Universités, Grandes Ecoles et des Instituts, l’Enseignement Supérieur malien a renoué avec la normalité. Il y a désormais des années bien démarquées, comme partout ailleurs, en semestres consacrés aux cours, en congés et vacances. Bref des années normales ! Les cours se font normalement et les examens à terme échu.
Des concours de recrutement des assistants de l’enseignement supérieur ont été régulièrement organisés pour renforcer les capacités d’enseignement des établissements d’enseignement supérieur.
Les années tronquées, perlées ou blanches sont désormais un lointain souvenir.
AU TITRE DE LA TRANSPARENCE COMME MODE DE GESTION
Pour renforcer la confiance au sein de l’école et en l’Ecole, la transparence a été érigée en règle absolue.
C’est ainsi que les attributions des bourses est faite sur la base stricte du mérite avec zéro réclamation. Aucun passe-droit n’a été accordé et nul n’a été sevré d’une bourse méritée.
De même les examens et concours organisés n’ont quasiment pas été contestés et les rares réclamants ont tous été reçus et des explications claires données. En toute hypothèse, il y eût zéro fraude.
Aucune promotion académique n’a été faite sur des bases politiques ou syndicales. Tout se fait sur la base des seuls critères académiques.
Au plan de le gestion financière, sur la base de dénonciations, qui ont d’ailleurs alimenté certains journaux, un contrôle a été effectué par les services techniques compétents de l’Etat. Aucun des faits dénoncés n’ayant été validé, les mesures attendues par les dénonciateurs ne pouvaient être appliquées. Les réactions aux attaques de journaux qui n’avaient pris ni le temps, ni la peine de recouper les faits ne s’imposaient donc pas.
AU TITRE DES REFORMES :
Les principales réformes entreprises sont les suivantes :
La mise en place effective et l’opérationnalisation de tous les organes d’administration et de gestion des institutions d’Enseignement Supérieur : les Conseils d’Universités et les Conseil d’Administration des Grandes Ecoles se tiennent régulièrement ;
L’élaboration et l’adoption de plans stratégiques de développement des Institutions d’Enseignement supérieurs ;
La mise en place d’un dispositif électronique d’orientation et de pré-inscription en ligne ;
La relecture des textes organiques de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DGESRS) ;
L’élaboration des projets de textes de création, d’organisation et du cadre organique de l’Agence d’assurance qualité de l’Enseignement supérieur (AMAQ) ;
La relecture du statut du personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et des Chercheurs ;
L’organisation d’un atelier de réflexion sur l’évolution du Statut de l’Ecole normale supérieure ;
L’élaboration d’un plan d’action quinquennal de développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (2015-2019) ;
L’élaboration et la validation de la politique nationale de la recherche scientifique et de l’innovation ;
L’élaboration des manuels de procédures administratives et comptables des Institutions d’Enseignement supérieur ;
L’ouverture de filières de formation professionalisantes à l’IPR/IFRA et dans toutes les universités ;
La relecture en cours du cadre juridique et institutionnel de l’ISFRA ;
L’élaboration des avant-projets d’outils relatifs à la contractualisation entre les Institutions d’Enseignement supérieur et l’Etat ;
14-La relecture des textes de création, d’organisation et des modalités de fonctionnement de la Commission nationale et du Secrétariat général pour l’UNESCO et l’ISESCO ;
L’audit du Programme de Formation des Formateurs ;
La relecture en cours des textes de l’Ecole Normale Supérieure (ENSUP) ;
L’adoption d’un nouveau cadre juridique et institutionnel de l’Institut des Hautes Etudes et de Recherches Islamiques (IHERI) ;
L’élaboration en cours d’une Loi d’Orientation sur l’Enseignement Supérieur ; d’une loi portant statut des Institutions d’Enseignement Supérieur et d’un Décret fixant le régime financier et comptable des Institutions d’Enseignement Supérieur ;
Le basculement dans le système LMD, l’organisation dans les structures, d’ateliers de sensibilisation et de formation à la mise en œuvre du système LMD ; l’élaboration de curricula dans le cadre de la réforme LMD ;
La mise en place d’un dispositif centralisé de régulation, d’orientation des nouveaux étudiants à travers Campus Mali ;
L’élaboration d’un plan de recrutement du personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et renforcement du programme de formation des formateurs ;
La révision des critères d’attribution des bourses et des aides sociales aux étudiants ;
La moralisation et rationalisation des Heures supplémentaires :un document a été soumis aux recteurs et directeurs des instituts et grandes écoles ;
L’adoption des textes relatifs aux franchises et libertés universitaires ;
La présentation en Conseil des ministres du projet de Code d’éthique et déontologie de l’Enseignant chercheur ;
AU TITRE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
On peut dire que le Mali, dans ce domaine est de retour et qu’il bénéficie de la confiance des partenaires. En témoignent :
La tenue à Bamako de la réunion des ministres francophones sur l’Initiative pour le Développement du Numérique dans l’Espace Universitaire Francophone (IDNEUF) ;
La tenue à Bamako des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du CAMES ;
La tenue à Bamako en novembre prochain du Conseil des ministres des pays membres de l’OCI (ISESCO);
Le retour de la Banque Mondiale dans le domaine de l’Enseignement Supérieur avec notamment le Programme d’Appui pour le Développement de l’Enseignement Supérieur (PADES) avec 33.000.000 $US ;
La reprise de la coopération universitaire avec les Pays Bas à travers le projet NICHE ;
Le retour du Canada avec un important Appui Budgétaire Sectoriel ;
Le renouvellement en cours de la Convention relative aux bourses d’excellence ;
L’établissement d’une coopération universitaire avec l’Iran, l’Australie et le Venezuela et le renforcement de la coopération avec la Russie.
AU TITRE DES INFRASTRUCTURES
La fin des travaux des résidences universitaires Kabala ;
La fin des travaux du siège du Centre National des Œuvres Universitaires de Kabala ;
La poursuite du chantier de Kabala dont la deuxième phase sera reçue en novembre 2016.
La construction de salles de classes de Travaux dirigés, de Travaux pratiques et de Visioconférence ;
La mise à la disposition des universités de Bamako et de Ségou de cinq nouveaux amphithéâtres équipés ;
La réhabilitation des résidences universitaires et la mise en place d’un dispositif performant d’adduction d’eau sur le campus ;
AU TITRE DES PROJETS ET PERSPECTIVES
L’étude d’un Projet d’Appui à la Promotion des Enseignantes-Chercheures du Mali (PAPEM) ;
L’Etude de la création d’une Université Virtuelle du Mali ;
La création d’instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnel (ISEP) ;
Le projet d’universités régionales à Kayes, Mopti, Koulikoro et Kidal ;
L’adoption par le Cabinet d’un projet de Directives Présidentielles pour L’Enseignement Supérieur à soumettre à Monsieur le Premier ministre ;
Le projet de la nouvelle ENSUP déjà instruit par Monsieur le Président de la République ;
Une considération accrue pour les enseignants et les chercheurs : documents de voyage et journées de l’enseignant et du chercheur instruits par Monsieur le Président de la République ;
La généralisation de la bancarisation des allocations financières (bourses, trousseaux, aides sociales et frais de stage aux étudiants)
La prise en considération de l’Enseignement supérieur dans le PRODEC 2
La fin des travaux de l’Administration provisoire pour l’opérationnalisation prochaine de L’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de La Communication qui est prête à ouvrir ;
Le projet Doniya Un Etudiant-Un Ordinateur ;
AUTRES
La participation active des Laboratoires de la Faculté de Médecine au dépistage de la maladie à virus Ebola qui permit le dépistage rapide de la maladie et une prise en charge appropriée des malades ;
Le renforcement du ministère avec la décision des hautes autorités d’y rattacher l’Institut National de Formation en Sciences de la Santé (INFSS), l’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (INFTS) et le CERFITEX.
Cette esquisse de bilan, avec ses acquis et insuffisances est un travail d’équipe.
Aussi je voudrais remercier et témoigner de toute ma reconnaissance au Cabinet, aux Recteurs, Directeurs des Grandes Ecoles et Instituts, des responsables des directions centrales, des syndicats, des étudiants et aussi de tout le personnel administratif et d’appui.
Comment ne pas signaler la présence massive de l’AEEM lors de la cérémonie de passation de service et le geste hautement symbolique de cette association qui a remis au ministre sortant un « Diplôme de Reconnaissance » après un discours très émouvant sur la bonne entente qui a caractérisée leurs relations.
Enfin, je remercie le CAMES pour m’avoir honoré et au delà tous mes collaborateurs suscités en m’élevant au grade de Commandeur de l’Ordre Internationale des Palmes académiques du CAMES pour services rendus à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique en Afrique..
Bamako, le 11 juillet 2016
Maître Mountaga TALL
Félicitations Me Talk, bon boulot, vous avez de la considération pour les maliens. C’est ce qu’on appelle communication; Un exemple a suivre par les autres ministres.
Me Tall est terrible. Il a nuit à l’Université de Ségou. Très dangereux ce monsieur
Quelle grande tristesse que de voir un homme rejete democratiquement par ses electeurs a Segou etre choisi comme Ministre d’un gouvernement, c’est seulement dans un Etat sans droit et/ou dans une Republqiue Bananiere que l’on voit cette dictature en herbe. Ensuite ce discours c’est Mounatag qui parle a Mountaga. I a achete une page de maliweb.net et a etlae tous ses mensonges sans vergogne. Le patriotisme est mort au Mali.
Nous avons de la sympathie pour tous les Ministres de la République car leur mission est un sacerdoce national. Cependant, QUEL BILAN pour QUI?
Personne n’est dans le Gouvernement pour son compte ou son programme personnel; “TOUS” sont au service du PM qui est en mission pour le compte du PR.
En conséquence, les actions ou programmes réalisés l’ont été pour le compte du MANDANT (le PR). Chacun devra attendre son tour à Koulouba pour se targuer d’avoir réalisé quelque chose à son compte personnel. Tout ce qui est ressassé dans ce discours concerne des actions initialement planifiées avant l’entrée de Me TALL dans le GVT. Et tout le monde sait que l’espace scolaire est loin d’être PACIFIE.
il faut ajouter a ce bilan le vol des fonds des universités par le clientélisme dans son ministère quand des écoles privées avec des diplômes non reconnus par l’état son impliquées dans ce dossier de pADES et aussi noter que le ministre a travers des agents véreux de la banque mondiale une complicité de vol dans plusieurs projets et financements de cette même banque comme il cite le cas du PADES j’invite les journalistes a jeter un œil dans cette convention !!!!
Ha vraiment le ridicule ne tue pas sinon un beau matin tous les Maliens allaient mourir. S’il faut donner une note aujourd’hui à l’enseignement au Mali ça ne peut être que moins l’infini. Rien ne va la corruption, le clientélisme, la non assistance et quoi d’autres;…… Vraiment Monsieur le ministre pardon garde tes beaux discours ce que nous voyons et vivons aujourd’hui, nous parents d’éleves nous suffit. Meme un enfant de 2 ans sait que l’education au Mali aujourd’hui est le dernier des derniers du monde entier.
Me TALL n’a pas honte de parler de bilan positif mais pourquoi il a été remplacer
Effectivement à segou au niveau du rectorat tous les marchés sont attribués à ses neveu, son attaché ainsi que ses frères .
Madame le Ministre il faut faire un tour à Segou vous allez vous rendre compte de la situation catastrophique que ton prédécesseur a mener en concert avec le DAF du rectorat.
Un MINISTRE qui laisse les étudiants dehors pendant 6 mois doit avoir honte de parler du bilan.
Madame le Ministre je vous demande d’envoyer le plus rapidement possible une mission d’inspection à segou en fin de contrôler la finance au niveau du rectorat sinon çà sera un carnage.
Me Tall a été le plus mauvais des ministres de l’éducation que le Mali n’a jamais connu.
Au Mali on peut prendre en exemple des gens comme l’actuel Ministre de l’éducation de base Barthelemy Togo.
Ce dernier a posé des actes positifs et tout le monde a vu les résultats et même concernant sa gestion financière personne ne peut dire un mot.
De grâce Me Tall
Mr le ministre Tall il faut parler de ta gestion au sein de ton ex département svp .
Il faut cesser de parler sinon on va étaler tes dossiers sur la place publique concernant les marchés attribués en catimini au nom des sociétés appartenant à tes fils,tes neveu et tes fils.
Me Tall la gestion des dossiers des bourses n’a jamais été transparent au sein de votre département demande à tes collaborateurs.
Ne parle pas une fois de plus sinon le non tes sociétés sera publié sur le journal l’indépendant.
Ne parle plus ok
Ce monsieur est loin d’être sérieux si tu vois un avocat abandonné son cabinet pour venir occuper un portefeuille ministériel tout le monde sait que c’est à cause de l’argent ce type était sur le carreau après avoir perdu le poste de député il fallait l ‘éviter une humiliation pour le nommer ministre et la suite on la connait pauvre Mali, c’est la raison de la présence de tous ces chefs de partis politiques au gouvernement comment notre pays peut se développer c’est dommage tous sont des alimentaires.
ah bonne chance
Exellent
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