La banque panafricaine, comme on a l’habitude de dire, semble aujourd’hui être perdue dans ses propres calculs et dans ses prévisions de croissance accélérée. Devenue en un clin d’œil la plus dynamique des banques dans notre pays, le Mali, ECOBANK, car il s’agit d’elle, est tombée aussi bas que les usagers se demandent réellement ce qui leur arrivera dans les jours à venir. En effet, présent dans plusieurs pays de la sous-région ouest africaine, l’Ecobank Mali traverse aujourd’hui une crise sans précédente.
Aussi par le dysfonctionnement de certains guichets automatiques et l’incompétence de certains agents à satisfaire les clients. Mais le problème le plus difficile et le plus compliqué reste celui des étudiants dont le nom ECOBANK est devenue en est si peu de temps synonymes de galère, de torture…. bref, de malheur.
Pour comprendre l’énormité du problème, il est primordial de comprendre le contexte et la réalité de la majorité des Etudiants Maliens. Pour la plus part, ce sont les bourses de l’état qui constituent la seule et unique ressource pour régler les problèmes scolaires a Bamako, l’hébergement, la restauration, l’habillement, le transport et aussi de soutien a la famille restée au village.
Cette réalité de la vie est ignorée des premiers responsables de la banque, car ils n’ont jamais connu des jours sans manger, non pas pour un régime de maigreur dont ils sont spécialistes, mais par ce qu’il n’y a rien à manger. C’est aussi clair que ca, par ce que ces étudiants n’ont personne à Bamako pour les soutenir. Et depuis, la signature de cet accord, nous avions été parmi les premiers à décrier cette situation qui commençaient à prendre une certaine ampleur.
Certes, ce marché colossal apportait plusieurs dizaines de millions de nos Francs de bénéfices à Ecobank et à ses complices, mais était il une raison de sacrifier l’avenir des milliers d’étudiants ? Sinon, depuis son opérationnalisation en 2011 les mêmes défaillances ne cessent de s’agrandir et obtenir sa carte magnétique pour accéder a son compte et y faire des opérations est devenue une traversée de désert.
Pour cela aussi, les étudiants sont obligés de mettre la main à la poche (10.000 Francs, voire plus) sur la table au bénéfice des membres de l’AEEM et certains agents véreux de la banque pour pouvoir avoir accès à leurs cartes. Dès ce moment, le cauchemar prenait corps chez certains. Des cartes non reconnues par les guichets, pour faute de validité, pour erreur de code et d’autres abimées sans être utilisées etc. des problèmes auxquels, ECOBANK n’a jamais trouvé une solution idoine.
Par ce qu’elle n’en possède aucune. Et pendant ce temps, des étudiants, avec leur argent bloqué une banque, sont obligés de retourner au village pour ne pas voler, mendier, tricher afin de vivre et d’étudier. Et jour après jour, ils entreprennent des activités informelles et oublient l’école. Ce taux élevé aujourd’hui entre dans la liste des dégâts collatéraux du marché «donné» à Ecobank- Mali sans aucune garantie et sans aucune sécurité pour les pauvres étudiants qui n’ont que leurs yeux pour pleurer. Cette triste réalité se passe depuis des mois au vu et au su de tous, et personne ne lève le petit doigt.
La question que nous nous posons aujourd’hui est de savoir si Ecobank Mali a obtenu le marché de la bancarisation des bourses dans des conditions normales. Si OUI, pourquoi ne pas entamer une procédure judiciaire contre la Banque pour non satisfaction de son engagement ? Ou a-t-elle payé des pots de vins qui la protègent de certaines exigences de l’autre partie signataire ?
En tout cas, si l’objectif est de soulager les étudiants du Mali, vous avez tiré à coté. Nous y reviendrons !
Moussa KONDO
je sai pas à qui on doit voir jusqu à present les etudiants 2012 de la faculté de geographie et histoire n ont pas touchés leurs toursseaux mais le comble dans tout ça personne ne parle.je prie dieu pour que la realité prime sur le mensonge
bonjour. il faut à tout revenir au système de billetage. aucun inscrit en sciences del’éducation de 2011-2012 n’a reçu jusqu’au moment où je vous redige l’information n’a eu un franc à ma connaissance selon ces étudiant qui logent chez moi.
le système de banque et de carte reste très compliqué pour les enfants qui ne savent à quel sain se vouer.
revenons à l’ancien système avec comme innovation la multiplication des guichets au moment des paies de bourses. merci.
EXple: au lieu de 3 à 4 guichets,il faut aller à 10 voire 20 guichets pour la circonstance et en 24h vous liquider la masse et les cours continuent.
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