Les vacances scolaires tendent vers leur fin. Et, dans quelques jours, les élèves rependront le chemin de l’école au titre de l’année scolaire 2007-08 pour neufs autres mois.
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Après plus de trois mois de vacances, les élèves renoueront bientôt avec le chemin du savoir. Ces élèves peuvent faire de bons résultats au terme d’une surveillance bien à propos. Mais ces apprenants, pour la plupart sont abandonnés à leur sort par les parents eux-mêmes.
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Pendant l’année scolaire, plusieurs parents d’élèves ne font pas d’une priorité le suivi de leurs enfants. Ils ne sont plus nombreux à se rendre, au moins quelques fois dans les établissements de leurs fils et filles pour avoir auprès des responsables de la structure, des renseignements sur sa conduite, son assiduité et sa ponctualité en classe.
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Le parent doit aussi développer la curiosité de jeter un regard sur les feuilles d’évaluation de leurs rejetons. Malheureusement, il y a des parents qui ne se rendent à l’école de leurs enfants que s’il y a problème avec un des leurs ou avec un membre du corps professoral.
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Pour en venir aux vacances scolaires, il reste entendu que pour les uns, elles ont servi à mener beaucoup de voyages, une occasion certaine pour découvrir de nouvelles localités ou de rejoindre simplement le bercail pour ceux qui étudient ailleurs. Quant aux autres, ils n’avaient peut être point besoin de voyage car ils ne veulent jamais se séparer de leurs parents ou amis.
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Les vacances, au-delà de leur cadre de repos, doivent être de réels moments de rattrapage des cours mal compris ou non compris durant l’année scolaire.
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Bien avant de partir en vacances, l’apprenant est déjà situé sur son résultats. Les élèves ne reviennent pas des vacances avec la même humeur. Tandis que les gros travailleurs savent qu’ils doivent passer en classe supérieure, les fainéants sont persuadés de leur redoublement ou de leur exclusion.
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Les vacances doivent inciter les parents à porter un regard critique sur les résultats obtenus par chacun de leurs enfants pour éventuellement voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. Bref le parent doit être amené à identifier les difficultés de son enfant. Pour ceux qui n’ont pas eu cette chance de partir à l’école, ils pourront le faire par l’entremise d’une tierce personne. Toute chose qui pourrait amener l’enfant à combler ses lacunes et à s’entraîner pour réparer ses tares dans telle ou telle matière.
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Pour les candidats qui ont eu la chance de passer en classe supérieure, n’est ce pas là une occasion pour un maintien de niveau ou faire de nouveaux exploits.
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Au lieu d’acheter des motos par ci et par là pour les enfants, les parents doivent plutôt songer à l’avenir de ces innocents en leur offrant des armoires fournis en livres, des muni- ordinateurs ou des cours de vacances. Ces engins peuvent facilement compromettre son avenir ou même lui rendre handicapé à vie.
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Abdoul Karim Maïga
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21 septembre 2007
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