La baisse du niveau des élèves est une triste réalité à laquelle nous assistons aujourd’hui au Mali. Cette baisse de niveau concerne toutes les couches éducatives, notamment le primaire, le secondaire, sans oublier le niveau supérieur. Pour en savoir davantage, nous avons eu des entretiens avec des acteurs de l’école malienne. Aussi sur le sujet, les élèves d’un lycée de la place ont jugé utile de nous donner leurs avis. Selon le témoignage de Binta al Hassan Touré qui fait la classe de la terminale langues et littérature , cette baisse de niveau est due à plusieurs facteurs : « nous ne finissons presque pas le programme de l’année, les leçons sont faites et expliquer dans la précipitation, le favoritisme qui règne dans la classe, la parole est monopolisée par le professeur. En en un mot, la compréhension n’est pas trop facile. »
Selon un parent d’élève qui a requis l’anonymat , « il n’y a plus de sérieux dans les établissements scolaires , car quand je contrôle les cahiers de ma fille chaque jour, je ne remarque pas de changement ».
Cet avis n’est pas partagé par Mr Alassane Doumbia, allant chercher son enfant à l’école, a déclaré «depuis un moment, j’ai constate une nette amélioration chez ma fille »
L’enseignant Traoré, dispensant les cours d’anglais depuis cinq ans, quand à lui, il a rejeté la faute sur les enfants : « les élèves se limitent à ce qu’on dispense dans les classes, ils n’apprennent pas les leçons de façon régulière car ils n’aiment plus travailler».
Cette baisse de niveau est régulière et est un constat quotidien auquel on vit le jour au jour qui doit être solutionner à travers la mise en cause de tout un chacun, c’est-à-dire, les élèves les parents d’élèves, les enseignants, sans oublier l’acteur principal de l’école :l’état.
Fatoumata Bintou Zahara Koné, stagiaire
Le ministère de l’alphabétisation fonctionnelle irait mieux en lieu et place de l’éducation
Il y a assez d’investissements dans la formation des enseignants pour ce qui ne sont pas très aptes a enseigner ; question de niveau. Il revient aux CAP et Academis de prendre des initiatives pour organiser des cours de mise à niveau. Si les evaluations annuelles de ces enseignants sont sincères, il faut commencer par ceux là dont le niveau est bas. L’adminsitration scolaire peut meme imposé un forfait a payer par l’enseignant , il est d’abord le premier beneficiaire de cette formation qui ne doit pas etre gratuite. Sa contribution pourrait etre de prendre en charge ses frais de deplacements pour aller à la formation. Et les academis et les CAP vont prendre la restauration en charge. Les vavances des enseigants doivent etre mis en valeur sinon le pays court vers le mur. Il reste que les autorités evaluent bien la demarche. On peut faire appel de très bons enseignants à la retraite et leur donner une motivation, ils sont entrain de s’ennuyer à la maison ces retraités et sont en meme temps meurtris quand ils entendent le francais de nos enseignants et eleves/etudiants d’aujourd’hui, quelle misère intelectuelle. Rien n’est perdu si on veut changer, ameliorer et transformer l’ecole pour une ecole avec a la sortie zero chaumeur. Oui c’est possible, il faut d’abord de la volonté politique et ensuite des moyens locaux pour aller à cette hauteur.
Cette histoire est très complexe. Tous les acteurs de la chaine ont leur part y compris les parents d’élève qui ont demissionné dépuis fort longtemps. En tout cas, triste est de constater qu’un sortant de la faculté de droit ne peut pas aligner deux bonnes phrases sans faute. Les incessantes grêves des enseignants et de l’Aeem, les enseignants mal formés, les élèves et étudiants paresseux, le ministre incompétant, je m’arrête là, sont entre autre les causes de la baisse de niveau au Mali.
La baisse de niveau est due aussi a la carence des enseignants, n’importe qui est enseignant au Mali, l’Etat doit reglemente la carrierre enseignante, n’importe qui ne peut pas devenir enseignant, la majeure partie des enseignants sont nuls. Il y a un vieux instituteur qui m’a revele que pour qu’un enfant aie une base il y a trois classes que l’enfant ne doit pas rate: la 1ere annee, la 3eme annee et la 5eme annee de l’ecole primaire. En plus les parents sont presses d’inscrire leur enfant a l’ecole tres jeune, les enfants n’ont pas l’age de la scolarite. On doit avoir imperativement 7ans pour aller a l’ecole.Il y a beaucoup de facteurs pour la baisse de niveau. L’effectif trop pletorique, plus de 100 eleves dans la classe, et le systeme educatif actuel n’est pas a la hauteur. Il faut reinstaurer la methode syllabique.
Bonsoir
https://blogs.mediapart.fr/blaz/blog/161119/carte-mondial-des-qi-le-refoule-racial
Regardez la photos, 100 élèves dans une classe.
Le ministère de l’éducation est paresseux, aucune initiative de l’amélioration de l’enseignement.
En Finlande, 12 élèves par classe. Au Japon, 30 élèves mais obliger les bons a aider les non bons ! Ça c’est des initiatives
Le Mali doit réfléchir pour mieux enseigné nos enfants au lieu du faire du “Copier Collé “.
Un exemple : jusqu’au 3 ème CP enseigner les élèves par leur langue maternel, pas chère mais efficace !
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