Baccalauréat malien session 2014-2015 : Le ministre de l’Education donne le coup d’envoi à Koulikoro

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Barthélémy Togo
Kénékouo dit Barthelemy Togo

Après la tenue des épreuves anticipées du baccalauréat technique les 11 et 12 juin, c’est parti pour le Baccalauréat général qui se tient du 17 au 20 juin sur toute l’étendue du territoire national, excepté les zones sous occupation des groupes armés de la CMA. Cette année, ils sont 127 948 candidats inscrits, repartis entre 1 822 centres, soit une augmentation de 11,65% par rapport à l’année dernière. Et c’est la région de Koulikoro qui a eu l’insigne honneur d’abriter la cérémonie de lancement des épreuves, par le ministre de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthélemy Togo. Outre les membres de son Cabinet, il était accompagné du gouverneur de la région de Koulikoro, du directeur de l’académie, Mohamadoun Ag Hantafaye et plusieurs autres responsables de la région.

Avant d’ouvrir l’enveloppe de la première épreuve à 08 heures dans le centre du lycée Pie XII, le Ministre Togo a prodigué des conseils aux 418 candidats repartis entre 17 salles, et par ricochet à tous les candidats. « La réussite étant au bout de l’effort, je vous exhorte à plus de persévérance et d’abnégation et à ne compter que sur vos propres efforts », a-t-il laissé entendre. Partant, il a remercié les autorités de Koulikoro pour la réussite de ce début des épreuves tout en comptant sur leur professionnalisme pour le bon déroulement du reste de l’examen.

Il a tenu à rassurer que les dispositions appropriées ont été prises par son département pour la tenue d’un baccalauréat crédible. Car nous n’avons pas d’autre choix que de moraliser nos examens. Surtout au moment où les pays de l’Uemoa s’apprêtent à proposer des sujets uniques à tous les candidats de la zone, après cette première étape d’uniformisation des dates des examens, soutient-il.

Aux candidats, il a réitéré son appel : «Je vous demande d’oublier la fraude et de ne pas compter sur une fuite de sujet pour prétendre réussir», a-t-il conseillé. Car, expliquera-t-il, dans ce monde en pleine compétition, seuls les excellents auront leur mot à dire.      Le marché de l’emploi n’aura plus besoin des médiocres, encore moins des tricheurs.

Au Lycée Dioba Diarra où la délégation ministérielle fait un  tour, tout était calme. Les candidats étaient concentrés sur leur sujet sous la vigilance accrue des surveillants.   Un constat qu’elle a partagé avec la présidente du Centre, Diakité Awa Togola.

Quant au directeur de l’académie, Mohamedoun Ag Hantafaye, il affirme avoir mis tout en œuvre pour éviter la fuite des sujets et la fraude.

Oumar KONATE    

 

Plus de 5 milliards pour des examens et concours de 2014-2015 :

Les acteurs et partenaires sensibilisés pour lutter contre la fraude

Pour la réussite des examens et concours de l’année scolaire 2014-2015, le gouvernement malien n’a lésiné sur aucun moyen. Il a non seulement mobilisé des fonds, mais aussi des acteurs et partenaires pour se dresser contre la fraude.

Dans le cadre de l’exécution du budget de l’organisation  des examens et concours de l’année scolaire 2014-2015, il est prévu cinq milliards cinq cent quarante cinq millions deux cent quatre vingt neuf mille francs CFA (5 545 289 000 FCFA). Ce montant est reparti comme suit : trois milliards sep cent soixante onze millions trois cent onze mille sept cent cinq francs CFA (3 771 311 705 FCFA) pour les Collectivités territoriales, des Directions d’académie d’enseignement et du Centre national des examens et concours de l’éducation. Le reliquat est destiné aux achats de matériels et équipements, nous confient des responsables de l’éducation.

En vue d’obtenir les résultats escomptés, affirment les mêmes sources, le Département de l’éducation a engagé des missions de sensibilisation des acteurs et partenaires de l’école. Ainsi, des missions d’échanges et de sensibilisation ont été effectuées au Centre national des examens et concours de l’éducation et dans les académies d’enseignement de Bamako, Kati, Koutiala, Bougouni, San, Ségou, Dioïla, Nioro, Kayes et Kita. Les objectifs étaient de faire le point et de donner les orientations sur la préparation des examens, notamment, sur l’implication de tous les acteurs et partenaires dans la lutte contre la fraude. Ensuite, dans le même registre, une rencontre avec tous les gouverneurs de régions et du District a eu lieu le 15 mai pour se pencher sur la sécurisation des centres d’examens.

Il faudra aussi ajouter que les refugiés ne sont pas restés en marge des préoccupations du département chargé de l’éducation. Il a organisé les examens du DEF et du Bac pour les candidats réfugiés en Mauritanie, à Bassiknou, aux mêmes dates que les candidats de l’intérieur, grâce à la collaboration des autorités mauritaniennes et de l’Unicef, a indiqué le ministère de l’Education nationale.

Oumar KONATE

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