Vendredi en milieu de journée, les résultats du Baccalauréat malien, session d’août 2021 ont été proclamés par le Centre National d’Examens et de Concours de l’Education (CNCE). Cette année, les bacheliers étaient au nombre de 171. 000, au bout ce sont 66.149 candidats qui ont été déclarés définitivement admis au Bac, soit un taux national d’admission de 38,65%. Un record de ces dix dernières années, selon de nombreux observateurs.
Pour le ministre de l’Education Nationale Mme Sidibé Dedeou Ousmane, aucun doute n’est permis, ce taux de réussite de38, 65% est le meilleur taux au Mali depuis 10 ans. De quoi s’en réjouir.Ce, si l’on sait que malgré les menaces des syndicats des enseignants les examens de fin d’année ont pu avoir lieu et les résultats reflètent le niveau de sacrifice des candidats. Le gros du mérite revient au ministère de l’Education nationale, qui a mis tout en œuvre pour que ces examens aient bien lieu.
En effet, même pour le cas de certains candidats qui n’avaient pas pu composer en Août sous prétexte qu’ils n’avaient pas leurs noms sur la liste, le ministre Sidibé Ousmane, dans sa ferme volonté de sauver l’année scolaire a organisé, à travers ses services, un examen spécial pour ces jeunes gens qui aspirent avoir leur diplôme de baccalauréat. Cette action salutaire du ministère de l’Education nationale a été saluée à sa juste valeur par les parents d’élèves.
D’après le Centre National d’Examens et de Concours de l’Education, cette année c’est l’académie d’enseignement de Bamako-rive gauche qui a eu le taux le plus élevé avec 45%. Par contre, l’académie d’enseignement de Koulikoro a obtenu le taux le plus bas avec 33, 9 %.
Un fait notable, c’est la tenue du Bac dans le camp des refugiés maliens à Bassikounou (Mauritanie). Dans ce camp, il y’a eu 155 candidats inscrits au Baccalauréat malien, pour 75 candidats admis.
Le seul point noir cette année apparu sur la proclamation des résultats du DEF et du BAC, a été tout simplement la fuite des résultats qui n’avait jamais été fait auparavant. Sur les réseaux sociaux, on pouvait trouver des résultats des différents centres avant la proclamation officielle des résultats par le Centre National des Examens et Concours de l’Education. Un fait largement dénoncé et imputable, selon de nombreuses personnes au ministère de l’Education nationale.
Par ailleurs le ministère a riposté en mettant en garde ceux qui sont responsables de ces actes avant d’inviter tous les candidats à attendre la proclamation officielle par le CNCE. Cette faute ternie l’image du ministère de l’Education nationale qui a déployé des efforts afin que l’année scolaire soit une réussite malgré les difficultés rencontrées.
Adama Tounkara (stagiaire)