Avec l’organisation presque sans faute des examens du DEF par le ministre Kénékouo dit Barthélémy Togo, l’on pensait que les fuites de sujets d’examen en République du Mali appartenait désormais au passé. Lui, dont la venue à la tête du département de l’éducation avait donné de l’espoir au motif qu’il est lui-même du milieu et possède une solide expérience. Toute chose qui devait le conduire à tirer des enseignements utiles du calvaire que son prédécesseur, Mme Togo Jacqueline Marie Nana, a pu connaître dans l’organisation de ce même examen, il y a encore une année.
Malgré tous les préjugés qui lui étaient favorables, le ministre Togo s’est montré impuissant face à la mafia qui a pu se constituer depuis un certain temps autour de notre système scolaire. Cette bande, à l’allure d’une véritable industrie bien installée, a pu se découvrir malgré les mesures dissuasives et concrètes prises par le ministre Togo à la veille du Bac. Comme pour dire que l’organisation du Baccalauréat sans fuite de sujets n’est pas pour demain au Mali.
En effet, tous les témoignages sont unanimes qu’il y a eu fuite de sujets et même des dessous-de-table pour des surveillants dans certains centres. C’est pourquoi certains observateurs ont indiqué que le chef du département de l’Education nationale, Barthélémy Togo, n’a pas remporté le pari de la bonne organisation pour son premier essai.
«Je peux affirmer qu’il y a eu vraiment fuite de sujets. Nous avons constaté que certains candidats disposaient de vrais sujets traités sur des feuilles d’examens en bonne et due forme. On a pu retirer pour certains, mais certainement d’autres ont échappé à nos mailles. En somme, on a constaté trop de couacs cette année encore», dévoile un surveillant dans un centre d’examen à Daoudabougou.
Tous ces impairs dénotent clairement que les mesures annoncées en amont par le ministre Togo n’ont été que des pétards mouillés. Par ailleurs, le patron du département de l’Education nationale doit retrousser ses manches afin de localiser et démasquer ce réseau de fraudeurs.
Oumar B. Sidibé
C’est simple, il faut que la police interroge Oumar B. Sidibé afin qu’il dénonce le surveillant de Daoudabougou qui dévoilera à son tour le nom de l’élève pour remonter la file jusqu’au fonctionnaire de l’EN!
😉
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