Le chef du département de l’Education nationale, Kénékouo dit Barthelemy Togo, par voie de presse, a assuré les Maliens du bon déroulement du bac, qui a une importance capitale pour les scolaires puisqu’il est le passage obligé pour l’université. Comme celle de 2014, la session 2015 du baccalauréat enregistre déjà quelques dysfonctionnements majeurs sur le plan organisationnel. En tout cas c’est le constat général qui se dégage dans certains centres d’examen.
Selon plusieurs témoignages, de nombreux cas de fuites ont été constatés dans certains centres de Bamako, en l’occurrence le centre “La Lanterne” et l’Annexe Platon. C’est pourquoi certains observateurs indiquent que le ministre de l’Éducation est loin de gagner son pari.
Z. B., un candidat dans un centre d’examen de la rive droite témoigne : “Plusieurs cas de fuites ont été signalés. Notamment à la Lanterne, où nous avons commencé les épreuves à 16 h, soit un retard de 2 h”.
Pour K. F., les sujets n’étaient pas à la portée de tous. “Les épreuves étaient dures. Je n’ai pas pu finir. Je jette la responsabilité à l’autorité en charge, qui semble modifier le sujet initial. En tout cas, les matières n’étaient pas à la portée”.
Il revient au département de l’Education nationale de traduire l’engagement du ministre en acte concret. En effet, mercredi 17 juin, le ministre de l’Education nationale en donnant le coup d’envoi de l’examen à Koulikoro avait prodigué des conseils. Ces conseils loin d’être destinés aux seuls candidats de Koulikoro étaient formulés en ces termes.” La réussite étant au bout de l’effort, je vous exhorte à plus de persévérance et d’abnégation et à ne compter que sur vos propres efforts”.
Son implication ne semble pas avoir l’effet souhaité, car les réseaux mafieux continuent d’entraver le bon déroulement du processus.
Hawa Sy
Stagiaire
Quel désastre
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