Au moment où les élèves passaient leurs examens du bac, les notes faisaient d’une rétention de la part des professeurs dans plusieurs lycées publics et privés du pays.
Notre système éducatif reste déplorable. Des candidats au baccalauréat ont composé sans l’ensemble de leurs notes. Yoro Sow, enseignant, confirme que cette rétention qui concerne les notes du 2ème trimestre, de la 10ème à la terminale, dans tous les lycées publics, est l’œuvre du Syntes et du Sypces. Ces deux syndicats enseignants ont accepté de remettre des notes du 1er trimestre. Aux lycées Ibrahima Ly, technique, Prosper Kamara et au lycée de Kati et au Centre scolaire de Kangaba, les enseignants ont refusé de remettre les notes. Et le bac dans ces conditions?
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Ses résultats ne sont-ils pas compromis par ces rétentions de notes qui montrent encore une fois l’incapacité des autorités à assurer une école performante?
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Sur la question, on se veut rassurant dans le milieu enseignant : ces notes ne peuvent faire l’objet de rétention, parce que c’est le Centre national des examens et concours (Cnce) qui organise ces épreuves.
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Il choisit les surveillants, les correcteurs, les présidents des centres d’examen sur proposition des directeurs d’académie.
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Baba Dembélé
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