Cité universitaire : Les autorités inquiètes ?
A quelques encablures de la prochaine rentrée scolaire, le Premier ministre Madame Cissé Mariam K. Sidibé a entrepris une visite sur le site devant abriter la future université des 4 000 places de Bamako. L’entreprise est à 30% d’exécution du marché dont la réception est prévue pour mars 2012. Alors que le Premier ministre se soucie du délai, s’il sera respecté, l’entreprise chargée des travaux se dit satisfaite de l’adjudication du marché à une société malienne. Tel n’est pas forcément le point de vue des autorités qui commencent à s’inquiéter, le marché n’étant qu’à 30% d’exécution. L’enveloppe allouée pour la construction de cette œuvre gigantesque s’élève à 23 milliards de FCFA. Si le rythme ne s’accélère pas, des crocs en jambe sont prévisibles.
Baccalauréat malien 2011 : On aurait repêché pour avoir les 31,46%
Les résultats définitifs du baccalauréat malien, version 2011, ont été rendus publics dans la nuit du dimanche à lundi. Nombre de Maliens ont été réveillés de leur sommeil réparateur par le bruit assourdissant des candidats admis à travers le vrombissement de leurs motos dans les différents quartiers de Bamako. Des manifestations de joie ont duré tard dans la nuit à Kalaban ACI.
En tenant compte du résultat global, c’est l’académie de Ségou qui a réalisé le taux le plus satisfaisant avec plus de 46%.
Ces résultats prouvent que l’école malienne est à la peine avec des élèves mal formés, des enseignants mal encadrés et peu soucieux de l’intérêt de l’école. Ces dernières années, on a assisté à des grèves à répétition avec des réclamations aussi bien du corps professoral que des étudiants, cumulées aux retentions de notes. Il est regrettable d’entendre le directeur du centre des examens et concours Touré dire que ces résultats reflètent ceux de la sous région alors que le Mali était à l’avance sur ces pays. Les étudiants maliens ont le niveau le plus bas de la sous région.
Selon des informations proches des enseignants, on a repêché jusqu’en deçà de 9 de moyenne pour atteindre ce taux. Si on se limitait à 10, la moyenne normalement admise, on serait aujourd’hui entre 15 et 21% de taux d’admission, précise notre source. De quoi jeter l’opprobre sur les organisateurs du concours.
La Rédaction