Le mercredi 19 juillet 2017, les résultats du baccalauréat général et technique, session 2017, ont été proclamés sur toute l’étendue du territoire national. Sur 115 317 inscrits au baccalauréat général et technique, 101 599 candidats ont composé dont 33 160 déclarés admis. Soit un taux de réussite de 32,64%, contre 24,28% l’an dernier. Donc, une nette progression de 8,36%.
Tenu en juin 2017, le baccalauréat malien a livré ses résultats ce mercredi sans grande surprise. Sur 115 317 inscrits au baccalauréat général et technique, 101 599 candidats ont composé et 33 160 ont été déclarés admis. Soit un taux de réussite de 32,64% contre 24, 28% en 2016. Donc, une nette progression de 8,36%.
Notons que le taux d’admission au baccalauréat général est de 32,20% en 2017 contre 24, 30% contre en 2016. Le bac technique est de 49,36% contre 23,74% en 2016, soit une hausse de 25,62%.
Faut-il le rappeler, depuis 2012, d’année en année, nous assistons à une légère augmentation du taux de réussite au baccalauréat. Nous sommes ainsi passés de 12,36% en 2012 à 17,99% en 2015 et 24, 28% l’année dernière pour se retrouver à 32,64 cette année.
Classement des pôles de correction par ordre décroissant au bac général
Quand on prend le soin de classer les 10 pôles de correction, on se rend compte que c’est Bassiknou, en Mauritanie, pour les candidats réfugiés, qui arrive en tête avec 66,11%, suivi des pôles de Tombouctou avec 45,60% ; de Gao avec 35,05% et de la Rive Droite de Bamako avec 34,53%. Ségou se classe 5ème avec un taux de réussite de 34,33%, suivi de Bamako Rive gauche qui enregistre 33,08%. Kayes et Sikasso ont respectivement 30,87% et 30,51%, suivis de Koulikoro avec 29,43%. Le Pôle de correction de Mopti occupe la queue du classement en se contentant de 23,99%.
Du côté du ministère de l’Education nationale, le Directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation rassure que ce taux de réussite reflète le niveau réel de nos candidats et qu’il n’y a pas eu de repêchage, comme certains peuvent l’imaginer. Avant de préciser que tous les admis ont une moyenne supérieure ou égale à 10. Et d’indiquer que l’Etat malien ne peut pas s’offrir le luxe de repêcher les candidats. Car, argumentent-ils, après l’harmonisation des dates des examens dans l’espace Uemoa, on s’achemine vers une harmonisation des épreuves. Donc, il est impérieux de préparer les enfants à cette expérience. Afin que nous ne soyons pas surpris par des taux de réussite humiliants, qui décrédibiliseront nos diplômes.
Oumar KONATE