C’était prévisible, les résultats du baccalauréat 2012 ont catastrophé le ban et l’arrière ban, et n’en finissent pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive avec en amont un crescendo de colère et de déception incontrôlées. Le taux aura été du jamais vu : 12,36%. Et déjà, l’on entend des voix s’élever pour demander au ministre des explications sur un résultat pareil qu’il faut avoir du caractère pour publier. Il n’y a pas manqué ! Reprenons par le début. De mémoire d’homme, rarement un examen au Mali a enregistré un si amnésique taux, créant chez les candidats une désillusion à la faveur de laquelle ils ont été au parfum d’une réalité qui prend racine pas à pas, et qui, d’ores et déjà, nous apprend que dans les examens scolaires, rien ne sera comme avant.
Cela voudrait donc dire que les choses ont commencé à virer. L’air du temps est au sérieux( !). Tout de même, il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer ce pitoyable taux. La première consiste évidemment à dire que les candidats se sont fait avoir par un système éducatif mal en point depuis bientôt vingt ans. Et pour cause : Au-delà de certains problèmes d’ordre technique, il est propre de relever que la politique d’une éducation de quantité dont le pays a emprunté le chemin sous la demande appuyée des bailleurs, a déçu les attentes et montré ses limites. Car, c’est à cet effet que l’Etat a laissé la liberté à qui veut de créer une école privée. Et du coup, la quantité a pris le dessus sur la qualité. De plus, personne aujourd’hui n’est sans savoir que certaines pratiques qui sont monnaie courante dans les écoles privées ne permettent pas de redresser ce système, car s’y trouvent des individus qui continuent à le fossoyer par leur déficit de moralité et leur inconscience crasse. Bien sûr, pour certains lycées privés le seul Dieu est l’argent et la religion n’est autre que la course à l’argent. La conséquence fut que, dans ces écoles, l’on ne redouble que dans une classe d’examen où le promoteur n’a pas assez de cordes à son arc, laissant ainsi à lui-même l’élève qui a pris goût à monnayer la moyenne pour passer. C’est pourquoi de Bamako via Kati (l’on dira ce qu’on voudra, mai ces deux localités sont importantes), il y a le trop plein dans les lycées privés…Tout le monde boude le public.
Mais il demeure tout aussi évident que mettre tout sur le compte du fait que le laisser-aller est l’apanage des écoles privés, comme j’ai pu le lire dans certains titres de la presse locale, relève d’une analyse incomplète. Là où il faut se dissocier de cette manière de voir, c’est de dire qu’elle contribue à dédouaner, à ménager ces candidats qui ne sont pas aussi exempts de défaut. L’on ne saurait négocier la vérité. En clair, il est difficile de s’éprendre de pitié pour des candidats (le gros, pas tous) qui ne se croient élèves que lorsqu’ils franchissent le seuil de la classe chaque matin. Après l’école, ils se plaisent à se mettre dans leur peau de star d’Hollywood, ne reconnaissant le plus souvent d’autorité qu’à celui qui leur fourni la nourriture.
Et dans une récente chronique, nous avons écrit que ces élèves ne vont à l’école « que pour quelqu’un et non pour quelque chose ou comprendre pour le copain ou la copine et non pour les études. ». Dès lors on sent qu’il est à désespérer pour eux. Et les choses tourneront au vinaigre tant qu’ils continuent à s’enfoncer, l’âme en paix, bêtement dans des habitudes qui ne mènent nulle part. De fait, nul besoin de dire que, par ailleurs l’environnement social ne permet pas à ces enfants d’être des élèves dignes de ce nom. Les études sont le cadet des soucis, passent d’abord l’ambiance : danser, râper en débitant, comme ils aiment à le dire, « des flots et des rimes » qu’ils passent un siècle à concocter, et en même temps se taper la poitrine pour dire que les études sont pour ceux qui ont le temps.
A dire vrai, ce résultat reflète tout simplement notre impossibilité à dépasser une évidence selon laquelle il faut ramener l’école à l’école, la déconnecter des considérations politiques qui poussent à faire des repêchages à la limite de l’insoutenable. Il est temps de réveiller ces enfants endormis en leur disant que l’air du temps a changé, que ce pays tombé dans l’incertitude ne se relèvera que lorsqu’ils font sienne la culture de l’excellence. Un système éducatif est une chose, l’élève aussi en est autre. Derrière ce système éducatif en faillite se trouve cet élève allergique aux études…
BOUBACAR SANGARE
😈
C’est maintenant que les maliens se rendent compte de la gravité de la situation. Des él-ves de la terminale qui n’arivent même pas à s’exprimer, on ne pas employer le mot correctement ici parce que ce n’est pas la peine. Comment voulez vous reussir à un examen en etant toujours dans les boîte de nuit ou les balani qui sont organisés à tout moment de l’année. Les jeunes Maliens d’autres n’ont aucun souci si cen’est de s’habiller comme des princes et princesses pour aller à l’école. Et les parents qui ne disent mots. Mr Hassim est enseignant très strict qui donne une formation parfaite, il aide bien le Mali.
L’an prochain, les élèves feront bien attention. Le niveau au Mali est bas, il faut faire mieux. Pour cela, je pense que le gouvernement doit savoir choisir les professeurs qui encadrent ses élèves. Des maître qui ont même du mal à s’exprimer, que peuvent ils donner d’important aux élèves. la rigueur doit commencer depuis le premier cycle, là c’est important tou commence depuis la base.
Laisse nous tranquille chercheur de poste ce n estpas aujourd hui que les resultats sont sortis
Vraiment cher amis je ne suis pas malien mais je vis au Mali depuis un bout. Il faut cesser de jaser quant-on vous dis la vérité. j’ai fais beaucoup de pays mais franchement le Mali est nul dans tous les sens; tout est dessus dessous. je suis vraiment triste pour les élèves en générale car j’ai l’habitude de leurs donner un coup de main quand le temps me le permet.c’est pas la peine il faut changer les choses. si tu savais que les diplômes maliens sont refusé actuellement dans plusieurs pays tu comprendra la gravité de la situation. Merci
dites donc vous aussi vous aussi vous avez pris les habitudes maliennes slots
parce que votre votre grammaire laisse a
desirer
va te faire foudre adama ouane le directeur des concours et examen Hassimi adama Touré a bien dit que le systeme a commencer depuis 2010 donc ne fais pas comme si c etait toi qui avait fait tout cela alors que tu es venu trouver le systeme en place si ca n a pas marcher pour les bacheliers ce qu ils n ont rien foutu il faut dire que tu veux maintenir ton poste sinon hassimi adama touré a deja tout dit au maliens et on a bien compris
Comments are closed.