L’innovation au bénéfice de l’Enseignement Supérieur ! Une nouvelle disposition est en marche et pourrait bien être mise en œuvre dès cette année scolaire 2018-2019.
Au regard de la prévision de néo bacheliers, estimés à 40.000, les responsables en charge de l’Enseignement Supérieur ont vu l’urgence de rendre opérationnels les enseignements en ligne et d’assurer l’accès des universitaires aux ressources numériques disponibles sur la toile mondiale, à travers la mise en place de l’Université virtuelle du Mali, notamment l’opérationnalisation d’une plateforme de formation à distance dans les jours à venir ; l’interconnexion des établissements d’Enseignement Supérieur et l’interconnexion des établissements d’Enseignement et de Recherche du Mali aux ressources numériques régionales et internationales.
Les départements concernés pour cet exercice au bénéfice de l’éducation malienne ont accordé leurs violons pour la circonstance et la fonctionnalité du projet n’est qu’une question de jour.
Brusque apparition d’une Dame avec un marché et des compétences douteuses
Dès la démarche entreprise par l’Enseignement Supérieur, en début d’année 2018, et l’avis d’appel d’offres relayé par certains journaux de la place, une Dame répondant au nom de Madame Coulibaly Madina Tall n’a pas pu maintenir son équilibre. Elle écrit aux autorités tout en s’attaquant à certains journaux de la place, pour la simple raison qu’ils ont publié l’avis d’appel d’offres en milieu de l’année 2018. Nous reviendrons avec les noms des organes.
Les raisons de sa colère sont toutes simples. En effet, Madani Tall avait bénéficié d’un marché douteux, il y a quelques années, pour cette plateforme virtuelle. A l’époque, c’est un de ses parents, ministre, qui lui avait octroyé le marché sans respecter les procédures légales en la matière. Donc un marché par entente directe, peut-on dire.
Le marché authentique étant conclu via la voix légale en 2018, à travers un appel d’offres, la directrice générale de CEFIB, Madani Tall, se met dans une posture irrationnelle. Au lieu d’attaquer la décision, elle se morfond dans une démarche qui la disqualifie parce qu’elle n’a même pas postulé lorsque l’avis d’appel d’offres a été lancé. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait si réellement elle a la compétence requise en la matière ?
Le fait de s’en prendre aux honnêtes gens, gratuitement, pour des desseins inavoués, risquerait de se retourner contre elle. En marge des 200 millions FCFA qu’elle étale au publiquement comme étant le montant du marché conclu entre sa société et l’Etat pour la plateforme virtuelle, un chiffre plus scandaleux plane sur sa tête. Un marché de 900 000 000 FCFA non justifié. Tout ça est intervenu en complicité avec son parent, à l’époque ministre. A cause d’elle, l’appui budgétaire sectoriel est bloqué.
A suivre…
Kèlètigui Danioko