C’est ce lundi 4 octobre que les élèves du secteur public font leur rentrée scolaire, au titre de l’année académique 2010-2011. Seulement voilà: le Syndicat des contractuels de l’enseignement fondamental (SYCEF) menace déjà d’observer une grève de 72 heures dès aujourd’hui. Il exige, en effet, la révision de
Voilà que ces contractuels, qui représentent 40% du corps enseignant du fondamental, veulent prendre l’école en otage, avant même que les cours ne démarrent véritablement. L’école malienne a beaucoup souffert, d’une part du laxisme des dirigeants et, de l’autre part, du maximalisme des syndicats. Doit-on continuer la gestion de l’école dans ce contexte? Que non!
Les deux parties se doivent le langage de vérité, car le jeu de ping-pong auquel elles nous ont habitué ruine l’école, compromet l’avenir de nos enfants. Que ce qui est possible soit dit et fait par le pouvoir dès à présent, sans tergiverser ou jouer au dilatoire. L’Etat ne doit plus attendre d’avoir le couteau sous la gorge pour se hâter de faire de fausses promesses ou accepter des situations compromettantes.
Le monde syndical, pour sa part, devra éviter le maximalisme et faire davantage preuve de patriotisme, pour ne pas hypothéquer l’avenir des apprenants.
Fonction publique d’Etat, Fonction publique des collectivités territoriales, que les enseignants du secteur public, à diplôme égal, aient les mêmes droits et avantages. Ce qui n’est manifestement pas le cas et justifie la formulation des trois doléances.
Vivement donc des négociations sincères pour trouver un accord équitable!.
Chahana Takiou