Pour mieux faire face à leur épineux problème d’emploi, le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a organisé, en partenariat avec l’Union des Jeunes Mususlmans du Mali (UJMA), un atelier de validation du rapport sur la problématique de la formation professionnelle et de l’emploi des diplômés et jeunes formés en langue arabe.
La salle des banquets du Centre International de Conférences de Bamako a accueilli, le jeudi 27 Août 2015, la cérémonie de lancement de l’atelier de validation du rapport sur la problématique de la formation professionnelle et de l’emploi des diplômés et formés en langue arabe.
La rencontre a enregistré la participation du Ministre de tutelle, Mahamane Baby, représentant le Premier Ministre, du Ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Hamadou Thierno Ass Diallo, du Président du Haut Conseil Islamique, Mahamoud Dicko, de celui du Groupement des leaders religieux du Mali, Chérif Ousmane Madani Haidara, de l’Imam de la Grande Mosquée de Bamako, Koké Kalé, du Président de l’UJMA, Mahmoud Maki Bah et de plusieurs autres personnalités.
Elle avait pour objectif de contribuer à la compréhension et à la promotion de la formation professionnelle et de l’emploi des diplômés et formés en langue arabe pour leur meilleure insertion socioprofessionnelle, un enjeu majeur pour notre pays.
La situation actuelle, il faut le rappeler, est le résultat de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment le déséquilibre entre la formation et l’emploi, la croissance économique et la croissance démographique, la structure des revenus et les attentes de ce groupe spécifique en matière de travail.
Il faut souligner egalement le grand écart entre les possibilités d’emploi pour les jeunes diplômés et formés en langue arabe et ceux issus de l’éducation classique. Selon le rapport, le probleme de l’employabilité est très souvent lié à une mauvaise adéquation entre l’éducation reçue et les exigences du marché du travail. Pendant trois jours, les participants ont, entre autres, réalisé un diagnostic des dispositifs de formation et d’insertion socioprofessionnelle et cerné la problématique de l’insertion des diplômés et formés en langue arabe dans le marché du travail.
Ils ont aussi identifié les progrès, défis et contraintes en matière de formation professionnelle et d’emploi des diplômés et formés en langue arabe, formulé des propositions d’amélioration de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’insertion professionnelle de ceux-ci sur le marché du travail et, enfin, élaboré un ou plusieurs modèles d’intervention adaptés à leurs besoins d’insertion socioprofessionnelle.
Le Ministre Mahamane Baby, au nom du Premier ministre, a souligné l’importance particulière de l’atelier, qui consacre le démarrage d’une série d’actions en vue de trouver des solutions idoines aux problèmes de la formation professionnelle et de l’emploi des diplômés et formés en langue arabe.
Tous les intervenants ont convenu de la nécessité de pérenniser cette initiative dans le cadre de la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle, avec la prise en compte des besoins spécifiques de certains diplômés et formés.
Mohamed Naman Keita
