La salle de conférences de l’Hôtel Massaley de Bamako a servi de cadre hier jeudi 14 septembre à un atelier sur la question des arabisants bacheliers venant des structures de medersa au Mali.
Cet atelier était présidé Pr Drissa Diakité, conseiller technique au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Selon Pr Drissa Diakité, Mme le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Assetou Founè Samaké, en déplacement à Ségou pour un colloque sur la Recherche Scientifique tenait à présider cet atelier au regard de l’importance de l’activité sur les acquis du projet de l’Initiative de l’Institut Zayed.
A l’entame de ses propos, il transmet le souci partagé par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique aux participants venus en grand nombre à faire tout son possible pour éviter ce qu’on assiste aujourd’hui les arabisants désintéressés par l’offre d’emploi après leur formation. Il a déploré l’instabilité institutionnelle à travers la crise que nous connaissons dans le pays depuis 2012. Malgré tout, a-t-il souligné, le département travaille d’arrache-pied afin que le secteur puisse retrouver son souffle. Le conférencier, affirme t- il, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est conscient de la place qu’il faut réserver désormais aux bacheliers issus de nos écoles médersas. « C’est pourquoi Mme le ministre empêchée est heureuse que le premier atelier se tienne aujourd’hui qui lui tient à cœur de voir jusqu’ à l’aboutissement du processus, de réfléchir avec vous sur les filières porteuses », a-t-il souligné. Selon lui, le ministre estime qu’il est temps d’ouvrir les autres opportunités aux bacheliers issus des structures de medersas ou des lycées franco arabes. Dans le document préliminaire soumis aux participants comportent la volonté manifeste du gouvernement de faire l’une des préoccupations majeures dans son politique de développement du Mali. Si le processus accuse de retard suite à la lourdeur administrative, a-t-il reconnu par conséquent de l’instabilité gouvernementale le conseiller technique en charge des infrastructures et des baux, prof Diakité dira qu’il continue jusqu’ à aboutir à la création de l’université de l’institut Zayed.
Ces participants entre autres parmi les quels se trouvent le représentant des huissiers, des notaires, les experts indépendants et spécialistes de LMD, de l’association des professionnelles des banques et établissements financiers et assurances et les spécialistes de la Direction Générale de l’enseignement supérieur.
La vision de l’institut Zayed ne s’est jamais démentie depuis la signature de la convention avec le gouvernement pour le rôle qu’il continue de jouer selon le conférencier en présence de celui qui s’est battu pour avoir obtenu la levée de fonds auprès des bailleurs pour son fonctionnement, Son Excellence Bakary Dramé. Comme les participants pouvaient le constater dans les documents soumis également pour les termes de références, ils ne sont focalisés sur l’identification de site, les parcours, la définition des compétences et le cadre sous régional et l’approche dans les pays arabo musulmans l’une des raisons d’avoir convié les gens de différents profils. Le souci de Mme le ministre est d’éviter à ce qu’on assiste aujourd’hui de voir les futurs sortants d’être généralistes de l’université de l’institut Cheick zayed d’où au cours de cet atelier de réfléchir sur les filières porteuses d’emplois et professionnalisantes au-delà des filières généralistes notamment spécialistes en droit, de gestion et finances etc qui peuvent permettre aux sortants de l’institut de compétir sur le marché du travail, faciliter leur insertion professionnelle non seulement dans les structures privées mais aussi dans la fonction publique. Avant de présenter l’excellent initiateur à l’époque Bakary Dramé, l’ambassadeur qu’il a salué au nom de Mme le ministre, est porteur de projet qui existe aujourd’hui, a parlé les bienfaits de ce dernier pour avoir fait contribuer au développement de son pays. Au cours de cet atelier dont la restitution devrait être fait depuis l’entame du processus et les étapes à suivre jusqu’à l’aboutissement de processus qui seront abordés par les spécialistes durant ces deux jours les participants formuleront une requête mise à la disposition du ministère de l’enseignement supérieur pour l’administration future de cette université. « Merci de me gratifier votre invitation à cet atelier, premier du genre pour évoquer aujourd’hui combien nous porte à cœur l’initiative pour l’université de l’institut Zayed, il n’a pas tari d’éloge pour le parcours qui lui a valu gagner le pari de création de cette université qui verra bientôt le jour au Mali. L’honneur fait à moi de l’OCI de présider une commission spéciale à cet effet pour créer deux universités islamiques dans le sahel », a-t-il affirmé.
« J’ai présenté le projet de l’université islamique au Mali auprès de la fondation de l’institut Zayed à l’époque pour les raisons qu’il n’expliquerait car le Niger voisin a déjà son université aussi. C’est ainsi l’université qu’il compare à un rêve souhaite voir se réalisée pendant qu’il est en vie. Il a profité de l’occasion offerte à lui pour fustiger les qualificatifs de l’islam aujourd’hui comme les terroristes, l’islam radical etc. Mais il n’y a pas de l’islam violent tel qu’il nous a été enseigné par le prophète (PSL), il n’y a pas de place pour les paresseux. Pour lui, il faut travailler si l’on veut contribuer au développement de son pays », assène l’ambassadeur à la jeunesse.
L’un des temps forts à l’ouverture comme l’a annoncé, le conférencier M Diakité, au cours de cet atelier sera de faire l’état des lieux de l’équivalence des diplômes des sortants de l’institut dans la sous- région et sur le plan international. Le travail sous-groupe devrait permettre d’enrichir les uns et les autres d’être édifiés concernant les autres secteurs où les sortants des medersas peuvent travailler dans les institutions notamment bancaires pour les finances islamiques, et si besoin en était les banques veulent recruter il faudrait que nous ayons déjà les produits prêts à consommer sur le marché, allusion faite au marché d’emplois selon le conférencier Prof Drissa Diakité.
Les travaux de cet échange interactif devraient permettre d’en faire l’institut sous régional un espace capable d’accueillir les candidats venant de l’étranger notamment les pays voisins.
Moctar Fofana
RIEN NE VAUT MALLÉ DAPRIPRA COMME MINISTRE. COMME ÇA C’EST GRÈVE ILLIMITÉE.
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