Pour sortir de la gestion des rumeurs afin de fournir les explications exactes à la population, les membres de l’AEPAM ont organisé une rencontre avec les hommes de la presse. Au cours de laquelle, ils ont dévoilé un mémorandum qu’ils ont soumis aux autorités du pays. Ce mercredi 19 octobre, dans la salle de conférence de la maison de la presse.
L’enseignement secondaire général (le lycée) et l’enseignement secondaire technique et professionnel, les deux niveaux d’enseignement où l’Etat confie la formation du surplus d’effectifs des élèves aux établissements privés, ont été les points centraux sur lesquels les membres de l’AEPAM ont axé leur exposé. A cet effet, l’Honorable Boulkassoum TOURE, Secrétaire général de l’AEPAM était assisté par Magansiré DIAKITE, son adjoint et par Madame MAÏGA Fanta TOURE, Secrétaire à l’organisation, tous promoteurs d’écoles privées au Mali.
“Le rôle et la place des écoles privées n’est plus à commenter. Partout où l’Etat n’est pas assez représenté, les promoteurs privés se sont installés afin d’appuyer les autorités dans l’atteinte des objectifs fixés. A la date d’aujourd’hui, les établissements publics de l’enseignement secondaire général et de l’enseignement secondaire technique et professionnel ne dépassent pas les 100 écoles alors que ceux du privé sont à plus de 1000 écoles. Le privé ne se contente pas seulement de former et d’éduquer, il préfinance fortement le système éducatif du Mali. Les privés sont à plus de 100 milliards de FCFA d’investissements dans les immobiliers, ils ont plus de 16.000 employés fixes, plus de 30.000 employés temporaires (vacataires) au niveau secondaire et plus de 60.000 emplois permanents au niveau global. Dans la réalisation de notre mission, nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes tels que : l’impossibilité de transfert d’élèves entre le public et le privé, la lenteur dans le paiement des arriérés des frais scolaires, l’écart entre la rémunération des frais de formation des écoles privées et les coûts de formation de l’école publique entre autres…”, a déclaré le Secrétaire général de l’Association des Ecoles Privées Agréées du Mali (AEPAM), l’Honorable Boulkassoum TOURE.
Le jour d’avant la conférence de presse, mardi 18, les membres de l’AEPAM ont tenu une réunion avec le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Au cours de cette réunion, ils indiquent d’avoir soumis un mémorandum au Ségal avant d’aller déposer trois autres, un à la primature, un à l’Assemblée Nationale et un aux archives nationales.
Les recommandations formulées dans leur mémorandum sont au nombre de sept (7) :
– le dégrèvement du surplus d’effectif du public vers le privé ;
– le redéploiement des élèves des structures inexistantes ou fermées ainsi que ceux du CERFITEX ;
– l’orientation des élèves de 15 ans ayant deux (2) redoublements au fondamental ; le déverrouillage des transferts public-privée/ privée-public ;
– la régularisation des élèves de 2015-2016 encadrés par les privés, l’équité dans le traitement entre établissements privés laïcs et privés catholiques et enfin la mise en place d’un cadre formel de concertation dans une dynamique de partenariat public-privé.
A la question : Quelles sont les mesures que l’AEPAM a prise face à la prolifération des écoles privées qui ne respectent pas les normes d’installation en vigueur ?
Les membres de l’association ont répondu que l’Etat a donné la possibilité à n’importe qui d’ouvrir une école.
Sory Ibrahim TRAORE
Stagiaire
A qui appartiennent la majorité des écoles privées du Mali.
Le FORES veut d’avoir ?e
Les membres du cabinet du ministere de l’éducation nationale ainsi que le ministre lui meme ont tous des écoles privées dans plusieurs localités du pays…… tous des fonctionnaires indélicats …
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