« Mes priorités resteront celle de l’AEEM, c’est-à-dire la défense des intérêts de élèves et étudiants. Nous ferons tout pour que les élevés et étudiants soient dans les bonnes conditions de vie et d’études, pour pouvoir faire face à leur devoir. Si toutefois j’y parviens, je dirais que j’ai réussi mon mandat avec succès », a-t-il dit. Et d’ajouter que pendant la campagne pour conquérir la tête de l’AEEM, il avait pour slogan majeur l’éradication de la violence dans les espaces universitaires. « Je n’ai pas été le candidat du bureau sortant pour rien, c’est parce que j’ai beaucoup contribué pendant le mandat de mon prédécesseur à la lutte contre la violence. Tout cela pour dire que je suis un homme de paix et très ouvert au dialogue », a-t-il insisté.
S’adressant aux dirigeants, particulièrement aux ministres de tutelle, il a lancé le cri de cœur suivant :
« Je les invites à faire de nous un partenaire pour que tous ensemble on se donne la main afin de bâtir une école compétitive. Il faudrait qu’ils sachent que l’AEEM ne sera pas un problème, puisque nous n’allons pas dépasser les bornes, ou faire des choses démesurées. Nous resterons dans notre rôle de syndicat juste pour réclamer ce qui nous est dû ».
Pour ce qui concerne les élèves et étudiants du Mali, le jeune Ibrahim Traoré dit « Jack » les remercie d’avoir porté leur choix sur lui. « C’est un honneur pour moi de piloter le grand bateau de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem). J’ai été choisi pas parce que je suis le plus beau ni le plus intelligeant, mais le pouvoir est un attribut de Dieu. Donc c’est avec humilité et sagesse que j’exercerai mon mandat au service des étudiants ». En guise de dernier mot, il a invité tous les élèves et étudiants maliens à se former, et à toujours mieux se former tout d’abord pour eux-mêmes mais aussi pour le Mali. : « Si on ne se forme pas, avec la sous-régionalisation en cours, ce serait des étrangers qui viendront à la charge, faute de cadres compétents. Pour donc éviter cela, chers élèves et étudiants, attachons la ceinture pour pouvoir mieux assurer la relève. Le Mali a besoin de nous tous. Vive l’Aeem dans un Mali uni et prospère. »
SKK