Le projet «école propre» permettra la construction de 14 composteurs dans plusieurs établissements des académies des rives droite et gauche du district de Bamako. Chaque composteur coûtera au collectif et à ses partenaires 83 500 Fcfa. Ces composteurs serviront à traiter les déchets dégradables sur place.
Dans le cadre des festivités du 8 mars, journée internationale de la femme, le collectif des femmes de l’éducation a procédé au lancement du projet «école propre», en posant la première pierre du composteur du groupe scolaire Mamadou Konaté.
C’était le lundi 7 mars 2016 dans la cour du groupe scolaire, sous la présidence de Fatoumata Haya Cissé, conseillère technique au ministère de l’éducation. Elle avait à ses côtés plusieurs personnalités notamment Amadou B Coulibaly, représentant de l’académie de la rive gauche ; Yaya Sangaré, directeur du centre d’animation pédagogique (CAP) de Bamako-coura, et Mme Konaté Kounady Keita, secrétaire générale du collectif des femmes de l’éducation.
Pour Mme Konaté Kounady Keita, secrétaire générale du collectif des femmes de l’éducation, le projet «école propre» est une initiative du collectif en vue d’instaurer la propriété au sein du milieu scolaire et de permettre aux enfants d’étudier dans un environnement sain. Selon elle, l’amélioration de la situation sanitaire dans les écoles passe par l’acquisition de bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement par les enfants et les enseignants.
Aux dires de Mme Konaté Kounady Keita, ce projet permettra premièrement de construire 14 composteurs dans plusieurs établissements des académies des rives droite et gauche du district de Bamako. Chaque composteur coûtera au collectif et à ses partenaires une somme prévisionnelle de 83 500 Fcfa. Selon elle, ces sites composteurs serviront à traiter les déchets dégradables sur place.
Elle a également noté que la deuxième phase du projet consistera à la mise en place d’un concours «école propre» entre les différentes écoles bénéficiaires. Pour la bonne réussite de ce projet, Mme Konaté a souhaité l’accompagnement des partenaires, notamment les organisateurs du sommet France-Afrique, le ministère de l’Environnement et la société Toguna. L’occasion était aussi bonne pour Mme Konaté de rappeler l’historique du 8 mars, journée internationale des femmes, et l’importance du thème de cette année : «égalité genre et autonomisation de la femme».
Quant au Dcap de Bamako-coura, Yaya Sangaré, il s’est réjoui du choix porté sur son Cap pour abriter le lancement de cet important projet d’assainissement. Il a encouragé les initiatrices à persévérer davantage pour instaurer la propriété tant recherchée par les autorités au sein des établissements scolaires. À son niveau, M. Sangaré a promis de tout mettre en œuvre pour faire de ce projet une réussite au sein de son Cap.
Après la pose de la première pierre, une leçon-modèle sur l’assainissement a été dispensée en présence des autorités scolaires et des membres du collectif.
Y. Doumbia
