Arabophones et l’occupation des emplois publics au Mali : Les diplômés arabophones, les grands oubliés de la transition ?

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L’Association des Sortants et Sympathisants de l’Institut Arabe de Formation en informatique (ASSIAF) a ténu une conférence en vue d’échanger avec les professionnels du domaine sur les possibilités de l’employabilité des arabophones au Mali. La rencontre qui s’est déroulée ce samedi 15 juillet à l’ONG Al-Farouk était placée sous le thème : Employabilité des arabophones au Mali : Enjeux et Contraintes. Plusieurs questions ont été traitées par d’éminents panelistes à savoir Salam Traoré, Ibrahim Coulibaly et Dr. Samby K. Magassouba. Youssouf Diagouraga, coach emploi et Directeur d’une entreprise de ressources humaines (Groupe Management Conseil) a brièvement expliqué comment aller à la recherche de l’emploi.

Les diplômés arabophones, les grands oubliés de la transition ? cette question taraude les esprits.

Dr. Boubacar Sissoko, président de l’Association des Sortants et Sympathisants de l’Institut Arabe de Formation en informatique (ASSIAF) a fait savoir que leur jeune association a les objectifs suivants :former les arabophones en informatique et développer sa pratique et sa culture dans le milieu ;  lutter contre leur chômage et œuvrer pour leur emploi et insertion professionnelle; instaurer l’esprit de la paix, de la tolérance, de l’acceptation de l’autre et contribuer à sa diffusion dans la société.

Le thème de la présente conférence « l’employabilité des Arabophones au Mali : Enjeux et Contraintes. » porte sur un sujet de l’actualité qui touche une couche importante de la société malienne dont les arabophones, a expliqué le président.

Il rappelle que les différents intervenants ont tous été choisis de par leurs expériences et leurs compétences en la matière. Le premier conférencier Salam Traoré a édifié l’assistance sur le cadre juridique du travail, autrement dit : l’État et le droit au travail : les arabophones inclus ou exclus ? Arabophones et l’occupation des emplois publics au Mali d’hier à aujourd’hui, quel bilan peut-on faire en ce 2023? Satisfaction, imperfection ou abandon? Causes et pistes de solutions.

Le deuxième conférencier Ibrahim Coulibaly a animé un débat sur Comment entreprendre un nouveau paradigme et faire un cap vers un autre modèle, dans lequel l’État octroierait des allocations mensuelles aux maîtres des medersas et écoles coraniques conventionnelles, l’État malien pourrait-il se le permettre?

Ensuite sur Comment harmoniser entre les programmes de formation et le marché du travail, c’est-à-dire : créer de nouvelles filières, orienter et axer les programmes et encourager les enfants vers les carrières susceptibles d’offrir beaucoup plus d’opportunités et d’emplois (filières scientifiques, par exemples)?

Le troisième conférencier Dr. Magassouba s’est exprimé sur des questions comme : Quels rôles les arabophones pourraient-ils jouer dans la dynamisation et l’amélioration de la diplomatie malienne dans les pays arabes?

Que peut-on attendre de la Cellule d’appui à l’Emploi et à la Formation Professionnelle des diplômés et formés en Arabe (CEForPA)? Et Que peuvent, doivent-elles apporter à la (CEForPA) les associations des diplômés arabophones?

Kader   Diarra

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