Dans une lettre adressée au doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques à l’endroit des étudiants, le Recteur de l’université de Bamako, le professeur Amadou Diallo, a décidé de la traduction en conseil de discipline de tout candidat malheureux ou étudiant qui perturberait les cours dans ladite faculté. Cette décision du Recteur, intervenue à la suite de la suspension de tout le processus électoral par le doyen Cheick Hamala Fofana ne signifierait elle pas, par hasard, qu’il n’y aura pas de bureau AEEM à
Décidemment,
Cette initiative noble et responsable de l’administration universitaire mérite tous les encouragements dans la mesure où, depuis un certain moment nos écoles, facultés et grandes écoles sont sous l’emprise et l’influence des membres de cette association qui dans leur majorité, se croyaient intouchables. Cette triste réalité, compromettait non seulement le fonctionnement normal de nos différentes structures, mais aussi forgeait de plus en plus dans l’esprit de ces jeunes une fausse illusion de suprématie vis-à-vis de tous les acteurs du système éducatif.
D’aucuns verront certainement à travers cette mesure, certes une privation de la liberté syndicale. Mais toujours est-il qu’il vaut mieux prendre des mesures urgentes pour la sauvegarde de cette faculté plutôt que de la laisser plongée dans le désarroi sous l’inconscience d’une association qui n’a presque plus sa raison d’être dans une faculté comme
Certainement pas, car les divergences sont si encrées entre les clans que même si les élections se reprenaient, les violences reprendraient. La faculté est actuellement sans comité AEEM, la plongeant du coup dans une psychose totale. Eu égard de tous les efforts que l’administration mène pour la bonne marche des choses et une meilleure organisation de la fac, ce comportement des étudiants n’honore guère. Et cela est regrettable !
Que nous réserve la suite de ce fiasco universitaire ? Nous le sauront très prochainement dans les jours à venir.
FOUSSEYNI MAIGA