Année universitaire 2017-2018 : Les préinscriptions des bacheliers et des étudiants en ligne lancées

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La salle de conférence du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a servi de cadre, le jeudi 07 septembre 2017, pour la tenue de la cérémonie officielle du lancement des inscriptions des bacheliers et des étudiants en ligne «www.campusmali.ml». Cette innovation de l’Enseignement supérieur mise en œuvre depuis juillet 2015 permet aux nouveaux bacheliers et aux étudiants de pouvoir s’inscrire dans l’Université, la Faculté, sa Grande École ou l’Institut de son choix.

Cette cérémonie de lancement des préinscriptions en ligne «www.campusmali.ml» pour l’année universitaire 2017-2018 était placée sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Assétou Founè Samaké Migan, en présence des Recteurs des Universités, des Directeurs des Grandes Ecoles, des Instituts de formation, des enseignants ainsi que des responsables du Bureau de coordination de l’Association des Élèves et des étudiants du Mali (AEEM).

Ainsi, il est idéal de rappeler que la mise en place de Campus Mali en juillet 2015, portail de candidature en ligne, a été la première étape de l’une des vastes réformes de l’Enseignement supérieur qui s’est avérée une étape essentielle car elle a simplifié les inscriptions tout en fournissant au département des indicateurs indispensables au pilotage du système. En effet, Campus Mali a permis l’inscription de 21991 sur un total de 25011 admis au baccalauréat 2016 dans les Universités et Grandes Écoles de notre pays soit 86,26%. Il est à comprendre sans ambages que ce chiffre souligne à lui seul le fort intérêt de la jeunesse malienne pour cette nouvelle procédure, plus équitable et plus sûre. En outre, ce dispositif sous l’initiative des autorités compétentes va encore être renforcé et amélioré pour la prochaine rentrée universitaire, en partenariat avec le Ministère de l’Education. En plus il est à connaitre que Campus Mali permet aussi la réinscription des étudiants déjà engagés dans un cursus dans l’un des établissements publics d’enseignement supérieur. C’est à ces conditions que seuls les étudiants inscrits au travers de ce portail pourront avoir accès aux services des œuvres sociales et disposer des avantages offerts par les services à venir du SIGES dans le cadre du déploiement d’espaces numériques de travail, des bibliothèques numériques et des plateformes de l’enseignement supérieur.

«Nous ne pouvons que saluer, ensemble, ce nouveau pas en avant, qui est un nouveau pas vers le changement. Demain, l’ensemble de cette réforme certes difficile aura, je le sais, permis à l’enseignement supérieur et la recherche du Mali de se donner un nouveau visage, celui de l’efficacité, de la transparence et de la modernité », a déclaré la ministre Pr. Assétou Founè Samaké Migan et d’ajouter par ailleurs, qu’ils ont pu réaliser le deuxième annuaire statistique des étudiants du Mali (2016-2017), après celui de 2015-2016 qui a permis d’avoir un panorama significatif des données de l’Enseignement supérieur. Selon la ministre Samaké, il est issu des données collectées et traitées à partir du PGI. Cependant, elle  estime que l’objectif d’intégrer les établissements d’enseignement supérieur privés reconnus par l’État et les nouveaux établissements publics rattachés en fin 2015 à l’enseignement supérieur, n’a pu être atteint pour des raisons diverses. «Nous réitérons ainsi notre volonté de pouvoir intégrer lesdits établissements dans les prochains annuaires», rassure-t-elle.

Par ailleurs, en plus du système de Campus Mali, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Assétou Founè Samaké, a évoqué que le déploiement d’un système national de préinscription a été suivi par la mise en place d’autres applications du système d’information de l’Enseignement supérieur (SIGES), et notamment celles de gestion documentaire (GED), de gestion de toutes les activités de scolarité, de gestion des ressources humaines. D’autres applications telles que la gestion du patrimoine et la gestion des activités de recherche sont attendues. A l’en croire, à terme, le SIGES donnera à chaque institution publique d’enseignement supérieur tous les tableaux de bord nécessaires à sa bonne gouvernance et permettra au Département de disposer en temps réel de remontées d’information régulières et transparentes sur la situation de l’enseignement supérieur.

Ainsi, notons que la mise en place de ce système d’information et de gestion de l’enseignement supérieur est appuyée par trois partenaires: la coopération néerlandaise, qui en finance le développement dans le cadre d’un projet Niche qui a débouté en octobre 2014 pour une durée de 4 ans ; la Coopération française et la Banque mondiale qui va en assurer le déploiement final et la pérennisation dans le cadre du projet PADES.

Seydou Karamoko KONE

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