Année scolaire 2011-2012 : Une menace plane

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C’est la joie au cœur que les parents d’élèves ont constaté la levée du mot d’ordre de grève que les enseignants observaient depuis près de 4 mois au niveau des écoles fondamentales publiques, il y’ a de cela quelques semaines. Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt des inquiétudes demeurent toujours. Il s’agit, entre autres, de l’achèvement des programmes, du respect des calendriers des examens, de l’absentéisme des enseignants pendant la campagne électorale.

L’année scolaire est de nouveau sur les rails au niveau des écoles fondamentales publiques, après des mois de suspension de cours (4 mois environ).
Cependant, ce qui demeure toujours inquiétant c’est l’achèvement des programmes et le respect des calendriers d’examen.
Surtout quand on sait que, l’année académique 2011-2012 est marquée par des élections. Or au Mali les premiers acteurs politiques sont pour la plupart des enseignants. Ce qui signifie clairement que, l’absentéisme sera de  mise cette année dans nos écoles publiques où les enseignants ont l’habitude de s’absenter fréquemment pour aller dispenser des cours à des écoles privées qui heureusement n’ont pas été affectées par les perturbations de ces moments.
Au niveau des écoles privées, les devoirs, les examens se déroulent comme prévu. Ainsi, modifier le calendrier de l’examen de fin d’année, notamment le DEF pour attendre les retardataires du  public engendrera un autre problème. Car à en croire nos sources, les écoles privées souhaitent en nombre que le calendrier soit maintenu.
Pourquoi ?
En tout cas, à en croire un promoteur, aller au delà du mois de juin oblige la plupart des promoteurs à maintenir nombre de son personnel qui était d’habitude libéré dès la fin du mois de mai. Seuls les permanents sont maintenus. « Donc si on venait de repousser la date du DEF, ça sera un ennui financier insupportable pour la plupart d’entre nous », a-t-il dit.
Par ailleurs, travailler pendant les vacances n’est pas le souhait de beaucoup d’enseignants du public. A moins que l’Etat ne donne des primes à cet effet, signale un enseignant de l’école fondamental de Baco-djicoroni.
En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’année scolaire 2011-2012 est déjà ratée.
Issa Diarra

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