Année scolaire 2007 – 2008 :rnLa rentrée des classes effective dans le district de Bamako

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La rentrée scolaire 2007-2008 a été effective, hier 2 octobre 2007, grâce aux dispositions prises par le gouvernement, en ce qui concerne les fournitures scolaires et l’appui apporté par Orange Mali, la Croix rouge et les partenaires traditionnels de l’école malienne. Aussi, l’éducation préscolaire et le fondamentale ont-ils débuté normalement les cours dans tout le district de Bamako.

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n dépit du fait que la rentrée scolaire 2007-2008 soit fixée en plein mois de carême, connu comme étant une période de grandes dépenses, les cours ont débuté normalement, hier mardi 2 octobre, à 7 heures 45 minutes, dans tout le district de Bamako. Très tôt donc dans la matinée, les élèves se sont rendus massivement dans les différents établissements du fondamental. Cette même fièvre de la rentrée a été observée au niveau de l’éducation préscolaire où les enfants, dont la fourchette d’âge varie entre trois et quatre ans, ont fait leur baptême de feu.

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A l’école fondamentale de Niamakoro, l’un des plus grands groupements scolaires, les élèves ont pris d’assaut les salles de classe tôt dans la matinée. Siaka Konaté, l’un des neuf directeurs de cette grande école qui compte quatre directeurs du premier cycle et cinq directeurs du second cycle, a affirmé que «la rentrée des classes s’est effectuée normalement. Après la prise de contact, les professeurs ont communiqué les programmes aux élèves avant de commencer à dispenser  les premiers cours pour les uns et les révisions des cours précédents pour les autres. Le seul problème que nous rencontrons souvent est celui des effectifs pléthoriques. Mais pour cette année scolaire-ci, ce problème est résolu avec la création de deux nouveaux seconds cycles et de deux premiers cycles. Cette mesure sage, prise par le gouvernement, va beaucoup soulager les professeurs aussi bien que les parents d’élèves. D’autre part, l’école a reçu une importante quantité de fournitures scolaires, l’Etat a donné beaucoup de livres à tous les niveaux, mais l’école ne donne pas de cahiers. Cependant, l’école a reçu des cahiers, un don de  Orange Mali et des habits du Rotary Club. Le seul problème auquel nous sommes confrontés, c’est la divagation des animaux, car notre établissement  est le seul qui n’est pas clôturé dans le district de Bamako».

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Le Complexe Scolaire et Universitaire du  Progrès, l’un des plus importants du district de Bamako, a solennellement effectué sa rentrée des classes, hier mardi 2 octobre, tant pour le préscolaire, le fondamental, que pour le lycée.

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A la grande différence des autres écoles du District, «Tout simplement, le Progrès ne reçoit pas les élèves du gouvernement. Et c‘est justement la promptitude de la rentrée de ses classes et le sérieux dans le travail de ses 70 enseignants, tous cycles confondus, qui sont à la base des résultas flatteurs que nous avons obtenu aux différents examens de l’année scolaire écoulée : 96% d’admis à l’entrée en 7e  année, 100% au DEF et  84% au BAC», explique son promoteur Djibril Souleymane N’Diaye.    

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Pour sa première journée de classe, le premier cycle a enregistré la présence de 264 élèves et second cycle, 250 élèves. Mais ces effectifs, selon le conseiller culturel, Yem Jean Jacques, ne seront bouclés que dans une ou deux semaines.

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Toutefois, le souhait de Djibril Souleymane Ndiaye est qu’on remette l’école au travail et que le gouvernement s’entende avec les différents syndicats des enseignants pour que l’année scolaire 2007-2008 soit paisible.

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Mme Bah Nana, parent d’élèves, a déclaré de son côté que la rentrée s’est passée dans le calme. Elle est partie tôt dans la matinée d’hier, 2 octobre, accompagnée de son mari, déposer ses deux enfants  dans une école privée. L’aîné fait la quatrième année et le benjamin la première année. Pour les deux premiers mois de cours de ses deux enfants, elle a payé 16 000 FCFA à titre de cotisation mensuelle, mais le casse-tête, c’est le problème de fournitures.

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Mme Bah Nana affirme qu’elle  a déboursé 25000 FCFA rien que pour les fournitures scolaires. «C’est assez dur d’autant plus qu’on est en plein dans le mois de carême».

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Pierre Fo’o MEDJO

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