Le 8 septembre 2011, l’Humanité a célébré la Journée Internationale de l’Alphabétisation. Et sous le leadership de l’UNESCO qui estime à « 793 millions d’adultes qui ne savent ni lire ni écrire ». Sur lesquels l’Asie sud et de l’ouest de se taille la part du lion : 51, 8% contre (21,4%) pour l’Afrique. Un chiffre qui jure avec les « plus de 50% d’adultes analphabètes » que «comptent onze pays » d’Afrique.
Ces pays-là, selon l’UNESCO, sont : le Bénin, le Burkina Faso, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée, le Haïti, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone , le Tchad. Avec ses 4 et quelques millions d’analphabètes, notre pays figure évidemment sur cette liste rouge.
L’Asie de l’est et le Pacifique se partagent 12,8% contre 7,6% pour les pays arabes. En Amérique latine et dans les Caraïbes, le taux n’alphabétisme s’estime à 4,6%. Ce taux s’élève à seulement 2% en Amérique du nord, en Europe et en Asie centrale.
Seule réjouissance : « le nombre des femmes néo alphabètes chassant lire, écrire et calculer dans une langue nationale est plus élevé que celui des hommes. Soit 65,24% contre 34,76% d’hommes. », dit le professeur Salikou Sanogo de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales du Mali. Merveilleux, non ?
En tout cas, déclare Madame Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO : « le monde a besoin d’un engagement politique accru en faveur de l’alphabétisation. Ce mouvement doit s’accompagner d’une mobilisation de ressources suffisantes, afin de développer les programmes qui ont fait la preuve de leur efficacité. Aujourd’hui, j’exhorte les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé à faire de l’alphabétisation une priorité politique, pour que chaque individu puisse développer son potentiel et participer activement à l’élaboration de sociétés plus durables, plus justes et plus pacifiques ».
Hawa Diallo
