Boucler la fin d’année avec le sentiment du devoir accompli. Tel est le grand motif de satisfaction du collectif des enseignants de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion(FSEG). Regroupés au sein du collectif ‘’ La marche vers l’Avenir’’, ils ont rencontré les hommes de media pour présenter les acquis, les défis ainsi que les perspectives de leur collectif. C’était hier dimanche 29 octobre dans la salle de conférence de la FSEG avec comme principal conférencier, Adama Koné chargé des cours.
Force est de reconnaitre que la FSEG contrairement à d’autres facultés du pays est parvenue malgré les tractations à épargner l’établissement d’une perturbation académique. Cela à travers des mécanismes appropriés de confiance.
Selon Adama Koné, ce mérite revient à la clairvoyance du Doyen de la FSEG, Ousmane Papa Kanté qui dès le début de son premier mandat a su insuffler une nouvelle dynamique à l’établissement à travers la mise au point d’un emploi du temps dynamique. Toute chose qui a permis une bonne optimisation des ressources rares et le déroulement des cours de 7heures à 21 heures du lundi au samedi. « Malgré ces effectifs pléthoriques et les grèves, depuis 2011 à aujourd’hui les années universitaires se sont parfaitement déroulées et les évaluations se font en deux sessions, toutes choses qui ont permis à la FSEG de redorer son image » a-t-il affirmé. Avant de préciser que la restauration de cette image est passée par la suppression des cours privés, tout en renforçant les travaux dirigés (TD) malgré l’insuffisance des salles.
Parlant des défis, il dira que le doyen Ousmane Papa Kanté s’est attaqué au défi de la formation doctorale des enseignants assistants et la promotion des enseignants doctorants. C’est ainsi que, affirme-t-il, plus de 20 enseignants assistants ont soutenu leur thèse de doctorat. En plus, selon lui, c’est sous le mandat du doyen Kanté que la première thèse de doctorat en économie a été soutenue à l’Institut Supérieur de Formation et de Recherches Appliquées (ISFRA) de même que cinq autres thèses de doctorat en économie.
S’agissant des assistants, il dira que plusieurs sont passés sur la liste d’aptitude (CNELA) au grade de Maitre-assistant et de Maitre de conférences. « Au niveau international, entre 2016 et 2017, la FSEG a enregistré quatre enseignants qui sont les premiers de la faculté à être admis au grade de Maitre-Assistant du CAMES » a-t-il souligné. Avant d’ajouter également les prouesses dans la promotion de la recherche, toujours à la FSEG.
Quant aux perspectives, il dira qu’elles s’articulent autour de la gestion des effectifs de l’année académique 2017-2018, la mise en place d’un centre de calcul ainsi que la création et le fonctionnement du bureau pour l’alliance de la ‘’ route de la soie’’.
Selon lui, la gestion des 11 000 nouveaux étudiants attendus à la FSEG constituera un véritable défi. D’où l’occasion pour lui, de lancer un cri de cœur à l’endroit des autorités universitaires afin qu’elles dotent la faculté de ressources adéquates en vue de mener à bien sa mission. Selon le conférencier la FSEG a déjà exprimé le besoin de construction de 100 classes.
Soutenant que le manque d’un centre de recherche constituera un goulot d’étranglement, il dira que la finalité du bureau de l’alliance est de constituer une interface technique entre les investisseurs chinois et les opportunités d’investissement au Mali.
Par ailleurs, se prononçant sur la question des heures supplémentaires il dira qu’un travail bien fait doit mériter sa récompense. « Nos heures supplémentaire ne doivent souffrir d’aucune ambiguïté » a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’ils ont bon espoir que le payement se fera de la part des plus hautes autorités afin de leur permettre d’assurer un enseignement de qualité.
Par Moïse Keïta