Suite à l’échec des négociations entre le gouvernement et les syndicats signataires de l’éducation du 15 octobre 2016 durant ce week-end, les enseignants ont entamé une grève de 15 jours ce matin. Nous avons contacté dans ce cadre le porte-parole des grévistes, Adama Fomba, pour nous imprégner des raisons de l’échec de négociations. À ses dires, « Le gouvernement n’a que les mêmes propos : les enseignants sont nombreux ; en les octroyant ces points de revendication, d’autres corporations font faire la même demande ». Quant à savoir ce que la coalition syndicale entend faire prochainement, il fait savoir : « Je me réserve le droit de garder le silence sur les actions que nous allons entreprendre. Ce qui est sûr, des actions sont en préparation. Nous devons nous réunir pour planifier ce qui importe de faire ». Sur l’inquiétude de tous les Maliens aujourd’hui en ce qui concerne l’éventualité d’une année blanche, Adama Fomba a été on ne peut plus que clair : « La couleur de l’année dépendra du gouvernement. Cette question ne nous concerne pas pour le moment ; c’est juste nos points de revendication. » Les rumeurs faisant croire que le gouvernement tente de contourner les enseignants pour demander la progression dans les programmes auprès des Directeurs de Cap ou d’Académie ne constituent pas non plus une crainte aux yeux des grévistes, car, « Les directeurs d’école, d’académie, de cap sont aussi des enseignants. Donc, ils sont en grève et ne peuvent pas faire cela. »
La rédaction
Chers syndicalistes , dans le monde actuel , refuser de travailler est trop aveugle . Qui connait les problèmes que traverse le MALI , n’osera pas de penser et mettre en tête que tant que je n’ai pas reçu ce que je demande je ne travaillerai pas . c’est trop naïf et de surcroit pour un bâtisseur qui est l’enseignant . Vous devez penser que chacun a des contraintes dans ce pays et qu’on ne peut pas tout faire en même temps pour tout le monde . Ressaisissez-vous en prenant la route de l’école .
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